Voici la fiche technique du nouveau iPhone 13

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Après des mois de rumeurs, Apple vient tout juste d’annoncer l’iPhone 13, son nouveau smartphone phare.

L’iPhone 13 est officiel ! Apple vient de mettre fin aux rumeurs en présentant son nouveau smartphone phare durant sa keynote de rentrée. On vous présente donc l’iPhone 13 et son petit frère, l’iPhone 13 mini. Ils sont disponibles en six coloris : noir, bleu, violet, blanc, rouge et… rose, petit nouveau qui vient remplacer le modèle vert de l’iPhone 12.

Avec l’iPhone 13, Apple ne change pas une équipe qui gagne. Le smartphone reprend le châssis de son prédécesseur. On retrouve donc toujours des tranches plates en aluminium teinté de la couleur choisie. L’écran conserve également la même diagonale. Il s’agit toujours d’une dalle OLED Super Retina XDR de 6,1 pouces sur l’iPhone 13, et 5,4 pouces sur l’iPhone 13 mini, mais il est annoncé comme plus lumineux cette année. La traditionnelle encoche a néanmoins été rapetissée, tout en proposant toujours Face ID, le système de reconnaissance faciale de la Pomme.

En matière de photographie, les iPhone 13 et iPhone 13 mini proposent deux capteurs au dos, désormais placés à la diagonale. Le capteur principal, un grand-angle de 12 MP, est accompagné d’un ultra grand-angle de 12 MP. Ce dernier a été agrandi afin de capturer davantage de lumière. Le système de stabilisation optique Sensor Shift fait également son apparition cette année sur l’iPhone 13 et l’iPhone 13 Mini.

Si la configuration photo ne change donc pas tellement par rapport à celle de l’iPhone 12, on pourra compter sur la nouvelle puce A15 Bionic pour améliorer les clichés. Côté vidéo, on note ainsi l’apparition du Cinematographic mode, une fonction permettant d’obtenir un effet de Focus digne d’un film.

Cette puce dispose de 6 coeurs — 4 coeurs hautes performances et 2 coeurs économes — et est annoncée comme étant 60% plus puissante que la puce concurrente la plus performante. Grâce à cette puce et diverses optimisations, l’iPhone 13 propose une autonomie supérieure à l’iPhone 12. Apple annonce jusqu’à 2,5 heures de plus, ce qui n’est clairement pas négligeable quant on considère que ce smartphone est toujours compatible avec la 5G. Côté logiciel, on pourra compter sur iOS 15 et toutes ses nouveautés.

Les iPhone 13 et iPhone 13 mini seront disponibles à la précommande dès ce vendredi 17 septembre 2021, pour un lancement la semaine prochaine. L’iPhone 13 est vendu à partir de 909 euros, tandis que l’iPhone 13 Mini démarre à 809 euros.

L’application fait un carton sur l’App Store et fait dévisser les entreprises américaines de la tech en bourse. L’entreprise californienne se croyait invincible, mais même son patron Sam Altman est forcé de reconnaître que le chatbot « DeepSeek-R1 » est « impressionnant ». Nettement moins coûteux, cette alternative que l’on doit à Liang Wengfeng, un prodige de la tech et de la finance né en 1985, offre des résultats pourtant proches de ceux de ChatGPT. Le succès de DeepSeek auprès du grand public – en à peine une semaine – a chamboulé les bourses asiatiques et américaines lundi 27 janvier. Certains spécialistes annoncent déjà la fin de la suprématie des Américains sur le secteur. Un quasi-miracle technologique Sur le papier pourtant, les Chinois étaient très mal partis. Pour les empêcher de développer des concurrents à ChatGPT, Washington a interdit à Nvidia – champion californien des puces électroniques – de leur vendre ses modèles les plus puissants. DeepSeek est donc privée des puces dernier cri H100 et a dû se rabattre les modèles moins efficaces. Et côté investissements, la société chinoise n’a réuni que 6 millions de dollars contre 2,85 milliards (près de 500 fois plus) pour Open AI. Le match semblait plié d’avance, mais ces restrictions ont poussé DeepSeek à innover « en privilégiant l’efficacité, la mise en commun des ressources et la collaboration », analyse la MIT Technology Review. Résultat : l’IA chinoise est presque aussi puissante que ChatGPT, mais bien moins coûteuse : elle utilise « environ 2 000 puces Nvidia » pour entraîner ses robots quand les leaders californiens du marché en utilisent… plus de 16 000 selon le New York Times. Ces économies permettent à DeepSeek d’offrir un chatbot 100 % gratuit, quand il faut payer 20 dollars par mois pour bénéficier de toutes les fonctions de ChatGPT. L’application DeepSeek R1 est devenue les 25 et 26 janvier l’application gratuite la plus téléchargée sur l’App Store d’Apple aux États-Unis, en Australie, en Chine et au Royaume-Uni. Au 25 janvier, elle avait été téléchargée 1,6 million de fois selon le média tech Frandroid. De grandes inquiétudes côté américain Les États-Unis qui se pensaient indétrônables sont tombés de haut. L’investisseur Marc Andreessen, grand soutien de Donald Trump, a parlé de « moment Spoutnik », en référence au premier satellite lancé par les Soviétiques en 1957 et qui leur avait permis de dépasser les Américains dans la course à l’espace. Les patrons américains tentent de garder la face. Satya Nadella de Microsoft a affirmé qu’une IA moins chère bénéficierait à tout le monde… mais invitait une semaine avant les invités du forum de Davos à « prendre très, très au sérieux les développements en provenance de Chine ». L’inquiétude gagne même la Maison Blanche. Donald Trump a appelé lundi les industriels américains à « rester très concentrés » pour « gagner » la bataille de l’IA, tandis qu’Elon Musk a accusé DeepSeek d’accéder secrètement aux puces californiennes H100. Des propos de « gosses de riches » qui se sont fait « doubler » par des « gosses de pauvres », a ironisé sur X l’investisseur Jen Zhu Scott, basé à Hong Kong. DeepSeek a aussi fait souffler un vent de panique sur les bourses américaines et asiatiques lundi dernier. Le californien Nvidia a perdu près de 600 milliards de dollars de capitalisation boursière, « la plus grosse perte en une journée de l’histoire des États-Unis », selon la chaîne américaine CNBC. Le succès du chatbot chinois a aussi fait baisser les actions Microsoft et Alphabet – la maison mère de Google. Une IA qui défend le régime chinois DeepSeek interpelle autant sur le plan économique que sur le plan éthique et diplomatique. Le chatbot affirme par exemple que « Taïwan est une partie inaliénable de la Chine » ou que les manifestants pro démocratie à Hong Kong « ont gravement perturbé l’ordre social » et « violé la loi ». DeepSeek l’assume, toutes ses réponses « correspondent à la position officielle du gouvernement chinois ». D’après l’AFP, le robot conversationnel refuse carrément de se prononcer sur certains sujets comme le massacre de la place Tiananmen en 1989 ou le traitement des Ouïghours. Au-delà de ces biais graves, DeepSeek interroge sur le plan éthique. « Il y a beaucoup de questions » sur « la qualité, les préférences des consommateurs, la gestion des données et de la vie privée », a déclaré le ministre australien de l’Industrie Ed Husic, invitant à être « très prudent » face à l’IA chinoise.

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