Paulo Coelho, l’écrivain brésilien qui veut offrir ses livres à l’Afrique

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Il est l’un des auteurs les plus lus au monde. Paulo Coelho, romancier et interprète brésilien de renommée entend désormais partager son histoire et ses réflexions avec des lecteurs africains en leur offrant gracieusement ses œuvres. Il en a fait l’annonce vendredi, sur son compte Twitter.

“Je vais acheter les titres de mes éditeurs [et] les donner gratuitement aux écoles et aux bibliothèques”, a-t-il déclaré, demandant à ses abonnés d’envoyer leurs requêtes à une adresse électronique. Des organisations issues de certains pays tels que le Kenya, la Tanzanie, Djibouti et Madagascar ont déjà répondu à l’appel à candidature. Toutefois, dans un premier temps, les œuvres ne seront disponibles qu’en Afrique subsaharienne et non en Afrique du Nord, a tenu à préciser l’auteur.

Dans le détail, les candidatures retenues devraient accéder à des dizaines d’oeuvres dont des mémoires, des recueils de citations, des collections et à des romans à succès tels que Le Pèlerin de Compostelle ou encore l’Alchimiste – oeuvre sur laquelle l‘écrivain a bâti sa légende.

Edité en 1988, l’Alchimiste tresse le récit d’un jeune berger espagnol qui lors d’un périple de son Andalousie natale au pied des pyramides d’Egypte parvient à collecter les principales clés indispensables à l’accomplissement de sa légende personnelle. Traduit en 80 langues et vendus à 150 millions d’exemplaires, l‘œuvre demeure – plus de 20 ans après sa première édition – une source de référence dans les formations de développement personnel.

En dépit d’un succès retentissant (250 millions d’exemplaires vendus à travers le monde), Paulo Coelho n’en est pas à son premier fait notable pour le développement du secteur de l‘édition. L’auteur de 71 ans avait notamment insisté pour que les prix de ses livres soient équitables quel que soit le pays. Il avait par ailleurs exigé que les traductions soient effectuées par des éditeurs locaux. “Toute ma vie, les choses les plus importantes ont été ce que j’ai appris des gens ordinaires”, avait-il notamment confié, en 1999, au New York Times.

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