Les MAC de Kaolack, Fatick et Tamba connaissent un surpeuplement assez marqué »

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koumpeu.com-A l’occasion de l’atelier thématique sur les obstacles à la mise en oeuvre des peines alternatives à l’incarcération et à l’aménagement des peines, organisé par l’Observatoire national des lieux de privation de liberté et son partenaire, la délégation de l’Union Européenne, dans le cadre de son programme d’appui au renforcement de l’État de droit, la magistrate de formation, nommée observateur national, a déclaré que « les maisons d’arrêt et de correction (MAC) de Kaolack, Fatick et Tambacounda connaissent un surpeuplement assez marqué se traduisant dans les cellules par une surface moyenne disponible par détenu, très faible »

D’ailleurs, c’est dans ce cadre que l’atelier thématique se tient sur deux jours à Kaolack pour réfléchir sur les voies et moyens susceptibles de résoudre la surpopulation carcérale.  » Il apparaît que le moyen efficient de résoudre la surpopulation carcérale serait de permettre à des détenus condamnés à de courtes peines, moins d’un an ou un peu plus, de bénéficier d’aménagements de peine », a-t-elle indiqué, avant de préciser :  » Théoriquement, il suffirait de convaincre les magistrats d’utiliser les instruments juridiques pour réduire le recours à l’incarcération et pour rationaliser la justice pénale, eu égard au respect des droits de l’homme, aux exigences de la justice sociale et aux besoins de réinsertion des délinquants.  »

Avant de boucler, Madame Ndiaye a rappelé une des missions régaliennes de l’Observatoire.  » Dans son domaine de compétence, l’observateur émet des avis, formule des recommandations et propose au gouvernement toute modification des dispositions législatives et règlementaires applicables.  »

Pour rappel, la rencontre de partage réunit l’ensemble des présidents de tribunaux de la zone centre et autres acteurs du système judiciaire.

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