L’Iran menace d’utiliser une arme secrète pour couler les destroyers américains

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L’Iran a indiqué qu’il était prêt à utiliser ses armes «secrètes» pour couler les navires de guerre américains précédemment envoyés dans la région du golfe Persique.

«L’Amérique […] envoie deux navires de guerre dans la région. S’ils commettent la moindre bêtise, nous enverrons ces navires au fond de la mer, accompagnés de leurs équipages et de leurs avions, à l’aide de deux missiles ou de deux nouvelles armes secrètes », a déclaré le général Morteza Qorbani, conseiller auprès du commandement militaire iranien à Agence de presse iranienne Mizan.

Une sortie qui fait suite au regain des tensions entre les Etats-Unis et l’Iran plus tôt ce mois-ci lorsque les Etats-Unis ont imposé davantage de sanctions anti-iraniennes et envoyé un groupe de frappe de porte-avions, un escadron de bombardiers B-52 et une batterie de missiles Patriot au Moyen-Orient. L’Iran, pour sa part, a suspendu certaines de ses obligations en vertu de l’accord sur le nucléaire conclu en 2015 avec l’Iran, également connu sous le nom de Plan d’action global commun.

Entre-temps, 76 généraux, amiraux et ambassadeurs américains à la retraite ont signé une lettre ouverte au président américain Donald Trump, le pressant de ne pas provoquer une guerre avec la République islamique. « Une guerre contre l’Iran, par choix ou par erreur de calcul, aurait des répercussions dramatiques sur un Moyen-Orient déjà déstabilisé et entraînerait les États-Unis dans un autre conflit armé à un coût financier, humain et géopolitique immense », indique la lettre.

La lettre intervient après que Trump a annoncé que Washington déploierait quelque 1 500 soldats supplémentaires au Moyen-Orient. Le président américain a toutefois déclaré plus tôt que Washington espérait que la situation ne se transformerait pas en guerre. Le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a pour sa part souligné que Téhéran n’avait pas l’intention de faire la guerre aux États-Unis, mais continuerait à résister à Washington.

Les tensions américano-iraniennes ont éclaté en mai 2018, lorsque Washington s’est retiré unilatéralement de l’accord sur le nucléaire conclu en 2015 avec l’Iran, rétablissant également les sanctions imposées à la République islamique. Le 8 mai 2019, l’Iran a annoncé sa propre décision de mettre fin partiellement à ses obligations en vertu de l’accord nucléaire.

Téhéran a donné 60 jours aux autres signataires pour veiller à ce que les intérêts de l’Iran soient protégés en vertu de l’accord, sinon, la République islamique est prête à prendre de nouvelles mesures pour mettre fin à l’accord.

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