« La Chine ne permettra pas aux États-Unis de prendre en otage le Conseil de sécurité »

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Alors que la Chine a voté, jeudi, la loi sur la sécurité de Hong Kong, les Etats-Unis et leurs alliés se sont associés à l’opposition pro-démocratie hongkongaise et ont exprimé leur mécontentement et appelé à des sanctions contre Pékin. Selon eux, ce texte législatif rogne les libertés du territoire semi-autonome du sud de la Chine.

Le puissant pays d’Asie a réagi vivement et indique que « le Conseil de sécurité n’est pas un outil que les États-Unis peuvent manipuler à leur guise ». Lors d’un point de presse régulier, Zhao Lijian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a martelé que « la Chine et les pays épris de justice ne permettront pas aux États-Unis de prendre en otage le Conseil de sécurité pour leurs propres intérêts ».

Ce texte de loi intervient, après les manifestations monstres à Hong Kong en 2019 contre l’influence de Pékin, qui ont renforcé un courant pro-indépendance. Le projet prévoit de punir les activités séparatistes, « terroristes », la subversion, ou encore les ingérences étrangères dans l’ex-colonie britannique. Les Etats-Unis, mais aussi le Royaume-Uni, l’Australie et le Canada ont exprimé leurs craintes.

La « Loi fondamentale », la mini-constitution, qui préside aux affaires de Hong Kong, depuis sa rétrocession en 1997, oblige les autorités hongkongaises à mettre en place une loi sur la sécurité nationale. Mais une initiative dans ce sens en 2003 avait provoqué de grandes manifestations et le projet a ensuite été mis sous le tapis. Pékin perd désormais patience et veut donc mettre en place une législation.

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