Ce qu’il faut retenir sur les législatives …Un Sénégal malade de son élite politique

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Les élections législatives de ce 30 juillet, ont démontré nombre de facettes déjà connues de nos hommes politiques. Mais, en réalité, cela s’est aggravé pour ne pas dire qu’une maladie plus contagieuse fait des malheurs dans les cercles politiques sénégalais.

En dehors des invectives, des insultes, des accusations et des commérages, il faut surtout signaler la présence en leur sein, de l’ensemble des maux de la boite de Pandore. Méchanceté, masochisme, vanité, orgueil ou encore la folie. Pire, ils parlent sans parler, se croient pour la plupart être au-dessus de tout le monde, arrogant pour ne pas tout simplement dire d’une approche qui fait honte.

Depuis 1960, date de notre accession à la magistrature suprême, ce sont ces gens qui circulent comme ils veulent, font ce qu’ils veulent, disent ce qu’ils veulent, parce que se considérant comme des intouchables. Honteux tout simplement.

Mais, à vrai dire, comment devrait-on apprécier la démarche des politiques ? A ce propos, il est nécessaire que les citoyens dans leur écrasante majorité puissent savoir que ce sont les politiciens qui sont au bas de l’échelle. Et non le contraire. Pourquoi accepter de se faire traiter comme des moutons, du bétail, alors qu’ils détiennent le pouvoir. Qui élit à chaque élection ? Naturellement, les citoyens.

Versant dans la tromperie, le mensonge à outrance, nombre de politiciens croient qu’ils sont les plus intelligents pour ne pas dire ceux qui sont uniquement doués d’une substance grise leur permettant de manipuler les masses populaires et ouvrières. Cela ne doit pas et ne doit plus être le cas. Et pour cause, pensez-vous que la doctrine Goebbels, notion de bestialité des foules, puissent encore être une réalité ? Certainement non. Ce qui pousse à dire que ceux qui se sont engagés comme des irréfléchis, qui se sont faits battre, poignardés, insultés et qui ont sué à outrance durant la campagne législative, n’auront plus la chance (pour un nombre important) de voir et revoir la tronche de l’homme politique qui les avait engagé dans des folies d’une grossièreté énorme.

En termes clairs, faites attention puisque nombre de politiciens trompent le peuple et vous trompe. Sinon, comment comprendre qu’une femme investie sur une autre liste (il y a bien d’autres exemples) puisse retrouver un autre camp à trois ou deux jours des législatives alors qu’en réalité, elle ne représente rien et est dépassée, pour ne pas dire qu’elle appartient au passé et refuse de se conjuguer à l’imparfait. Miss Sénégal 1987 ? Il y a trente ans. Entre temps, des personnes sont nées, se sont mariées et ont eu des enfants.

C’est dire que la majorité, n’est intéressée que par des strapontins, les prébendes et les sinécures. Aux citoyens de grandir encore et encore, surtout qu’il ne s’agit pas d’élire pour élire sur la base de l’émotion, du faux jugement et de la corruption. A vrai dire, le Sénégal est malade de son élite politique. Une élite politique qui a besoin d’être soignée et suivie par des sociologues, psychologues et psychiatres. Sinon, le Sénégal aura du mal à devenir un pays émergent, mais plutôt «démergeant» qui avance dans le fond. Car, l’on s’achemine vers 2019 où le Sénégal devra grandir et ne plus assister à un spectacle joué par des Disc-jockey (DJ) qui balancent des décibels endiablés où le djinn même se perdrait dans le rythme violent de musique violente.

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