Côte d’Ivoire : appel au meurtre de Guillaume Soro, indignation contre le silence du gouvernement
Un individu a lancé sur les réseaux sociaux, un appel au meurtre contre l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro. Une situation qui a fait réagi les pro Soro qui ont demandé aux autorités de prendre leurs responsabilités.
Le MVCI (Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire), un mouvement pro-Soro, a réagi face à l’appel au meurtre de Guillaume Soro lancé sur les réseaux sociaux par un individu. Dans un communiqué, ce mouvement dirigé par Félicien Sékongo dénonce le silence coupable des autorités qui n’ont pas réagi face à « cet appel au meurtre et à l’assassinat de Guillaume Kigbafori Soro, homme politique de plus en plus sollicité par des millions d’Ivoiriens pour faire acte de candidature à l’élection présidentielle de 2020 ».
« Tout porterait à croire que s’ opposer au RHDP, est synonyme de crime de lèse-majesté et de blasphème intolérable au nom d’ une soumission à cet humain que l’ entité politique RHDP perçoit comme un être suprême »,
« Dans une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux et abondamment reprise, un quidam, appelle le régime du RHDP à assassiner l’ ancien Premier ministre, ancien président de l’ Assemblée nationale et actuel président du Comité politique, Guillaume Kigbafori Soro. Depuis que cet appel au meurtre a été lancé, aucune autorité gouvernementale ni judiciaire ne l’a dénoncé, encore moins condamné », s’est indigné le MVCI. Il indique que ne pas être dans la même logique de développement que le pouvoir « expose aux pires insolences ». « Tout porterait à croire que s’ opposer au RHDP, est synonyme de crime de lèse-majesté et de blasphème intolérable au nom d’ une soumission à cet humain que l’ entité politique RHDP perçoit comme un être suprême », bombarde le mouvement de Félicien Sékongo.
Poursuivant dans son indignation, Félicien Sékongo martèle dans le communiqué que son mouvement s’insurge contre « l’inaction de l’appareil judiciaire face à cet appel au meurtre…Surtout qu’il nous a été donné d’observer le zèle avec lequel ledit appareil a agi quand il a fallu arrêter pour un tweet, l’ancien ministre Alain Lobognon, vice-président du MVCI et député de Fresco ». Rappelant au gouvernement son rôle en matière de sécurité de tous les ivoiriens sans exception, Félicien Sékongo appelle « à la vigilance de la communauté nationale et internationale sur l’urgence d’œuvrer à éviter à la Côte d’Ivoire les dangers de ces appels au meurtre ».