Côte d’Ivoire: Guillaume Soro dénonce une «dérive autoritaire» du pouvoir
Ce mardi 24 décembre au soir, 15 proches de Guillaume Soro ont été transférés à la Maca, la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, après avoir été présentés au procureur de la République. L’ancien Premier ministre, lui, continue de crier au complot depuis l’Europe.
Du côté de la présidence, on rappelle que rien n’empêchait l’ancien président de l’Assemblée nationale de rentrer en Côte d’Ivoire, mais que son arrestation serait automatique dès son retour sur le sol ivoirien.
« Tentative d’atteinte à l’autorité de l’État »
Guillaume Soro est donc désormais sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour « tentative d’atteinte à l’autorité de l’État et à l’intégrité du territoire national » et « détournement de deniers publics », selon le procureur Richard Adou. Mais Souleymane Diallo, son avocat, affirmait ne pas avoir vu ce mandat d’arrêt.
Quinze autres de ses proches ont été arrêtés ce lundi 23 décembre au soir au siège du mouvement Générations et peuples solidaires (GPS), dont trois présidents de partis et six élus. Ils ont été transférés au centre pénitentiaire d’Abidjan pour trouble à l’ordre public et rébellion, a indiqué la communication du parti.