Edito-Poétisé : Ndoumbélane, la famille, la belle famille et le Pouvoir.
A Ndoumbélane les hommes politiques n’apprennent pas des erreurs
Qu’ils n’ont jamais su tolérer de leurs immédiats prédécesseurs.
Ils n’agissent et ne régissent que selon le temps et leurs intérêts
Et en viennent même à tuer leurs convictions et les enterrer
L’implication de la famille fut critiquée sous le Sopi
Mais hélas aujourd’hui les choses vont de mal en pis.
On n’entend presque plus la meute qui vertement aboyait
Contre le puissant ministre d’autrefois, le prodige Fils Choyé
Hier proie aujourd’hui prédateur, voilà la seule chose qui change
Ils apparaissent comme Satan dans les habits de l’Archange.
Les engagements de ne pas impliquer sa famille surtout le Jeune Frère
Ne sont devenus que de vains mots, de vaines paroles en l’air.
Dans un pays économiquement sec comme le Sahel
Dans un pays socialement bouillant telle une Babel
Quand le Jeune Frère tient la Caisse, une vraie tirelire,
Quand aussi de temps en temps son nom est trempé dans le pétrole,
Ou dans la création d’une Banque que lui attribuent des rumeurs folles,
On en vient à constater qu’aujourd’hui il y a visiblement pire
Que ce que tous abhorraient même celui qui tient les commandes
Et qui traquait sans répit les biens du Fils Choyé et sa bande.
La famille et la belle-famille occupent aujourd’hui les plus hautes sphères
Du pouvoir à Ndoumbélane et personne ne peut rien y faire.
Un président est élu et une constitution généreusement lui confère
Le droit de nommer et de mettre au placard selon ses goûts
Mais un trop-plein de la présence familiale conduit au dégoût
Car partout où cela arrive, les proches abusent vite des affaires.
Les politiques à Ndoumbélanes ont une mémoire de kilo-octet
Seul le présent y est enregistré, aucune place pour le passé !
Par Ababacar GAYE