Tennis : Nadal ponctue « l’une de ses meilleures saisons » avec un sacre à l’US Open

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Fraîchement redevenu numéro 1 mondial, l’Espagnol Rafael Nadal s’est offert dimanche son deuxième titre du Grand Chelem de l’année en remportant la finale de l’US Open face au Sud-Africain Kevin Anderson.

« C’est l’une des meilleures saisons de ma carrière. » Trois finales de Grand Chelem et deux victoires, retour à la place de numéro 1 mondial au classement ATP : à 31 ans, Rafael Nadal poursuit une saison au sommet. Le Majorquin s’est imposé dimanche 10 septembre en finale de l’US Open, à New York, en battant le géant Sud-Africain Kevin Anderson, 6-3, 6-3, 6-4. Il s’agit de la 16e victoire en Grand Chelem de sa carrière.

« Cette année est spéciale surtout après plusieurs saisons sans gagner de titres en Grand Chelem : 2014 et 2016 ont été difficiles à cause des blessures, tandis que 2015 était une année difficile d’un point de vue psychologique. Puis le vrai problème de ma saison dernière, ce n’était pas mon niveau de jeu, mais ma blessure au coude », confie celui qui avait dû déclarer forfait à Roland-Garros l’an dernier.

« Je suis très heureux de ce que j’ai accompli cette année, j’ai gagné à nouveau sur ciment, je suis resté en bonne santé, cela donne beaucoup d’énergie positive pour le reste de la saison », poursuit-il.

« Faire durer les échanges pour fatiguer l’adversaire »

Si l’US Open 2017 n’a pas ménagé les cadors, dont Roger Federer, tombé en quarts de finale, ou même les principaux outsiders, la logique a été en revanche scrupuleusement respectée en finale, Kevin Anderson se classant 32e mondial.  Alors que son dernier titre sur dur remontait à janvier 2014 à Doha, Rafael Nadal a montré que, comme à ses plus belles années, rien ne lui résistait et que sa piètre saison 2016 n’était plus qu’un lointain souvenir.

auf peut-être lors des deux derniers jeux du match, où j’étais très nerveux. Ma stratégie était de faire durer les échanges, alors que je savais que [Kevin Anderson] voulait les abréger. Comme il est très grand [2,03 m, NDLR], ses déplacements sont moins bons que les miens, je voulais le fatiguer », a expliqué « Rafa » en conférence de presse.

L’entraîneur Toni Nadal tire sa révérence

La finale de dimanche était également un jour singulier pour l’emblématique entraîneur de Rafael Nadal, son oncle Toni, qui assistait au dernier tournoi du Grand Chelem aux côtés de son illustre neveu. À 53 ans, Toni Nadal a décidé de s’éloigner du circuit professionnel pour s’occuper à temps plein de l’académie fondée par la famille Nadal à Majorque et passer plus de temps en famille.

« Je ne peux le remercier assez pour tout ce qu’il a fait pour moi, sans lui, je ne jouerais pas au tennis, je n’en serais pas là, il m’a toujours poussé, il m’a rendu plus fort (…) C’est l’une des personnes les plus importantes de ma vie », a déclaré Nadal lors de son discours de remise du trophée.

L’Espagnol va continuer à travailler avec deux anciens joueurs espagnols, Carlos Moya, qui l’a rejoint en début d’année, et Francisco Roig. Il a cependant exclu de recruter un autre entraîneur, expliquant que son oncle pourrait ponctuellement le conseiller.

« Cela ne veut pas dire qu’il ne viendra plus sur des tournois, il ne s’impliquera plus au quotidien dans mes entraînements et dans les déplacements », a expliqué le numéro 1 mondial. « Ce n’est pas un changement du tout au tout, je vais continuer à le voir, on habite à 100 mètres l’un de l’autre », a-t-il conclu.

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