Séries de départs de Rewmi: Idrissa Seck accusé à tort ou à raison
Le président du parti Rewmi, l’opposant Idrissa Seck, est accusé à tort ou à raison par ces proches, d’être à l’origine des séries de départs que son parti connait, et dont le plus récent est celui du Dr Abdourahmane Diouf, un des ses fidèles compagnons, par ailleurs porte-parole et coordonnateur des cadres de la formation.
Selon des cadres de l’opposition qui ont soutenu sa candidature lors de la présidentielle du 24 février 2019, « Idrissa Seck n’est pas celui que l’on pense », révèle le quotidien « Les Echos », dans sa livraison du jeudi 24 avril 2019.
« Le problème de Idrissa Seck, ce sont les relations humaines. Il ne gère pas suffisamment ses relations avec les gens. Quand il a besoin de vous, il est prêt à tout, sinon, il n’en a que pour sa personne », a confié qui leader qui avait activement participé à sa campagne, rapporte Les Echos.
A l’en croire, « les rares personnes que Idy prenait soin d’appeler au téléphone, pour les entretenir de certaines questions liées à la coalition, n’ont plus de ses nouvelles depuis longtemps. C’est Malick Gackou qui s’efforce encore de recoller les morceaux ».
« Idrissa Seck dans sa tête, c’est un président de la République. N’accède pas à lui qui veut. Il est très difficile de travailler avec lui. Personnellement, je n’ai plus eu de ses nouvelles depuis les élections », a dit une chef de parti politique.