Platini révèle les questions posées par les enquêteurs après leur mise en liberté
L’ancien président de l’UEFA, Michel Platini, a été libéré mercredi aux premières heures de la journée, après avoir été interrogé dans le cadre d’une enquête de corruption sur l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar.
Platini a déclaré aux journalistes par la suite qu’il s’attendait à être interrogé comme témoin il y a 18 mois et qu’il a été «blessé» lorsqu’il a été placé en détention.
« Ça fait mal. Cela fait mal pour tout ce à quoi je peux penser, tout ce que j’ai fait. Ça fait mal, ça fait mal.
Mais après tout, ils ont fait leur travail et ensuite nous avons essayé de répondre à toutes les questions », a-t-il déclaré.
Platini a révélé que des enquêteurs l’avaient interrogé sur un éventail de tournois, dont le Championnat d’Europe 2016, les Coupes du Monde en Russie en 2018 et au Qatar en 2022.
Le Français a influencé le lieu où ces tournois seraient joués, en tant que président de l’UEFA et vice-président de la FIFA.
Les enquêteurs ont également posé des questions sur le club français Paris Saint-Germain, acheté par le Qatar en 2011.
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William Bourdon, l’avocat de Platini, a déclaré que son client était innocent de toutes les accusations et qu’il avait été interrogé pour «raisons techniques».
«C’était long, mais vu le nombre de questions, ça ne pourrait pas être différent
«Je me sens totalement étranger à aucune de ces questions. C’est une vieille affaire, vous le savez, nous l’avons expliqué. Je me suis toujours exprimé en toute transparence dans tous les journaux. Ils enquêtent, ils cherchent, poursuit-il.
Le journaliste, âgé de 63 ans, a été arrêté mardi matin et incarcéré dans les locaux de l’Office de lutte contre la corruption de la police judiciaire (OCLCIFF).
