Mali: une nouvelle attaque terroriste a coûté la vie à 24 soldats
Lundi 18 novembre 2019, l’armée malienne a été attaquée par de présumés terroristes à Tabankort, vers la frontière du Niger. Selon un communiqué de l’armée malienne, « 24 militaires et 17 terroristes » ont été tués, et du matériel détruit chez l’ennemi.
Les forces maliennes et nigériennes menaient une opération conjointe contre les djihadistes quand une patrouille a été attaquée lundi 18 novembre à Tabankort dans l’est du Mali, a dit l’armée malienne. Cette nouvelle attaque attribuée aux djihadistes a coûté la vie à 24 soldats maliens, a indiqué l’armée malienne alors même que la France annonçait de lourdes pertes infligées à ces djihadistes en novembre.
Les forces maliennes « déplorent 24 morts, 29 blessés et des dégâts matériels. Côté ennemi l’on dénombre 17 terroristes tués, une centaine de suspects appréhendés » a-t-elle rapporté. Les prisonniers sont aux mains des forces nigériennes, a-t-elle ajouté.
L’unité malienne attaquée était en mouvement pour faire une jonction avec les forces armées nigériennes. Par conséquent, les deux armées n’étaient pas sur le même territoire. Selon des sources sécuritaires nigériennes rapportées par RFI, les assaillants étaient à bord de sept véhicules et de motos dont deux tricycles.
Depuis leur apparition dans le nord du Mali en 2012, les violences djihadistes se sont propagées vers le centre du pays et au Burkina et au Niger voisins, malgré la présence des forces françaises (Barkhane), régionales (force conjointe du G5 Sahel comprenant le Mali, le Burkina, le Niger, la Mauritanie et le Tchad) ou de l’ONU (Minusma). D’aucuns doutent de l’efficacité des armées nationales et de ces forces étrangères face à cette propagation.