Les talibans demandent à prendre la parole et à s’adresser aux dirigeants mondiaux à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York

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Les talibans ont demandé à s’adresser aux dirigeants mondiaux à l’Assemblée générale des Nations Unies cette semaine à New York.

Un comité des Nations Unies se prononcera sur la demande, mais il est très peu probable que cela se produise au cours de la session en cours de l’organe.

 

Avant de faire leur demande, les talibans, toujours à la recherche d’une légitimité internationale, ont nommé leur porte-parole basé à Doha, Suhail Shaheen, ambassadeur d’Afghanistan à l’ONU.

 

Les talibans, qui ont pris le contrôle de l’Afghanistan le mois dernier, ont déclaré que l’envoyé du gouvernement déchu ne représentait plus le pays.

 

La demande de participation au débat de haut niveau est examinée par une commission de vérification des pouvoirs qui comprend les États-Unis, la Chine et la Russie, le Royaume-Uni, la France, etc., selon un porte-parole de l’ONU.

 

Mais il est peu probable que la commission des pouvoirs se réunisse avant la fin de la session de l’Assemblée générale lundi prochain, le 28 septembre. Jusque-là, selon les règles de l’ONU, Ghulam Isaczai restera l’ambassadeur de l’Afghanistan auprès de l’organisme mondial.

 

Il devrait prononcer un discours le dernier jour. Cependant, les talibans ont déclaré que sa mission « ne représente plus l’Afghanistan ».

 

Aucun gouvernement au monde n’a officiellement reconnu les talibans comme le nouveau gouvernement afghan, bien que le Pakistan et la Chine aient décidé de normaliser leurs relations.

 

 Si l’ONU accepte que l’ambassadeur nommé par les talibans parle, ce sera une étape importante vers l’acceptation internationale.

 

Dans la demande des talibans à l’ONU, les talibans ont également déclaré que plusieurs pays ne reconnaissaient plus l’ancien président Ashraf Ghani comme dirigeant.

 

Ghani a fui l’Afghanistan alors que les militants talibans avançaient sur la capitale, Kaboul, le 15 août. Il s’est depuis réfugié aux Émirats arabes unis.

 

Lors de la réunion de l’ONU le mardi 21 septembre, le Qatar a exhorté les dirigeants mondiaux à rester engagés avec les talibans.

« Les boycotter ne ferait qu’engendrer une polarisation et des réactions, alors que le dialogue pourrait être fructueux », a déclaré le dirigeant du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani.

Le Qatar a accueilli des pourparlers entre les talibans et les États-Unis qui ont abouti à un accord en 2020 pour retirer les forces de l’OTAN dirigées par les États-Unis.

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