Les États-Unis envoient des troupes au Moyen-Orient, l’Iran ne « veut pas la guerre »

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Les Etats-Unis vont envoyer 1.000 soldats supplémentaires au Moyen-Orient. Dans le même temps, le président iranien tente de faire baisser la pression. Il a affirmé que son pays « ne fera la guerre à aucune nation. »

La tension est montée d’un cran dans la région du Golfe persique depuis l’attaque de deux pétroliers en mer d’Oman jeudi dernier. Cette agression n’a pas été revendiquée. Washington, Londres et Riyad accusent toutefois l’Iran d’être derrière l’offensive qui a partiellement éventré les deux navires au sud-est du détroit d’Ormuz (voir carte ci-dessous).

L’Iran rejette ces accusations. Mais, très présente dans ce corridor stratégique reliant les États riches en énergie du Moyen-Orient au marché mondial, la République islamique a par le passé menacé à plusieurs reprises de bloquer le détroit. Un scénario qui ferait flamber les cours du pétrole.

Des renforts américains dans le Golfe

Malgré cela, l’administration Trump a jugé préférable de montrer ses muscles dans la région. S’appuyant sur des « renseignements fiables et crédibles reçus sur le comportement hostile des forces iraniennes« , le chef du Pentagone, Patrick Shanahan, a autorisé l’envoi de « 1.000 troupes supplémentaires à des fins défensives pour répondre à des menaces aériennes, navales et terrestres au Moyen-Orient ». Onze nouvelles photos rendues publiques par le Pentagone montrent notamment un objet métallique circulaire de près de huit centimètres de diamètre attaché à la coque du pétrolier japonais Kokuka Courageous, qui est présenté comme un des aimants ayant permis de poser la mine non explosée que Washington accuse les Iraniens d’avoir retirée après l’incident.

Le mouvement des troupes US n’a pas laissé les autorités iraniennes insensibles. Ce mardi matin, le président Hassan Rohani est intervenu à la télévision nationale pour clairement dire que « l’Iran ne veut faire la guerre à aucun pays ». Au passage, Hassan Rohani glisse une pique à l’attention de son homologue américain: « Ceux qui nous font face sont un groupe de dirigeants avec une toute petite expérience. »

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