Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, prévient que les prochaines 24 heures seront « cruciales »
Des responsables ukrainiens et russes sont arrivés à la frontière entre l’Ukraine et la Biélorussie pour des pourparlers de paix qui ont débuté lundi à 6 heures du matin, alors que le président Volodymyr Zelensky a averti le jour 5 de l’invasion que les prochaines 24 heures seraient « cruciales » pour le sort de l’Ukraine.
La délégation de Kiev, conduite par le ministre ukrainien de la Défense Oleksiy Reznikov, demande « un cessez-le-feu immédiat et le retrait des troupes d’Ukraine », selon un communiqué du bureau du président Volodymyr Zelenskyy.
À l’aube du cinquième jour de guerre, des sirènes de raid aérien ont retenti dans tout le pays et des frappes ont été signalées à Kiev, Kharkiv, Zhytomyr, Zaporizhzhia et Chernihiv, dans un contexte d’inquiétude après que le président russe Vladimir Poutine a mis ses forces nucléaires en état d’alerte.
Onze personnes ont été tuées et des dizaines blessées lundi à Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine, par des tirs de roquettes russes.
Oleg Sinegubov, un haut responsable régional, a déclaré sur sa page Facebook que les forces russes bombardaient des zones résidentielles de Kharkiv, même si aucune force ukrainienne n’est stationnée dans la région.
« Ce qui se passe actuellement à Kharkiv est un crime de guerre », a écrit Sinegubov. Il a déclaré que la Russie utilisait de l’artillerie lourde et qu’en raison de la poursuite des bombardements, il n’était pas possible de déployer des services d’urgence.
Les forces terrestres russes ont pris le contrôle de la ville de Berdiansk, sur la côte de la mer Noire, entre la péninsule de Crimée et la région séparatiste du Donbass soutenue par la Russie, a déclaré lundi matin le porte-parole du ministère de la Défense, Igor Konashenkov.
