LDC: RONALDO élimine L’Atlético !

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Grâce à un impressionnant triplé de Cristiano Ronaldo, la Juventus a renversé l’Atlético trois buts à rien après avoir perdu 2-0 à l’aller et se qualifie pour les quarts de la Ligue des champions. Quel joueur… Et quelle équipe…

 Juventus 3-0 Atlético de Madrid

Buts : Ronaldo (27e, 48e et 86e)

Cristiano Ronaldo est l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du football. Chacun le sait. Tout le monde le sait. Mais à 34 ans et avec un nouveau maillot sur le dos, il a ce mardi soir encore démontré qu’il était le meilleur tout court de l’histoire de la Ligue des champions. La Juventus l’a recruté pour ça, le Portugais l’avait annoncé avant la rencontre face à l’Atlético et après la défaite 2-0 de l’aller, et CR7 l’a fait.

Au rendez-vous d’Álvaro

Le pire, c’est que Cricri continue d’impressionner alors qu’il est coutumier du fait. Devant des Madrilènes bien ternes devant et inhabituellement friables défensivement, le meilleur buteur de la compétition a collé un triplé : un coup de boule pour lancer les débats, un autre pour repartir de zéro et un penalty pour offrir la qualification en quarts de finale de C1 à Turin. Incroyable, ce que cette machine peut amener comme résultats lorsqu’elle est huilée dans un tel collectif.

La VAR recule le début du match

Quatrième minute. Ronaldo gêne Oblak dans sa sortie et offre l’ouverture du score à Chiellini. Refusée par la VAR. 27e minute. Ronaldo gagne son duel contre Juanfran et place un coup de casque gagnant pour l’ouverture du score à la suite d’un centre de Bernardeschi. Validée par le corps arbitral. En une demi-heure, la pression de la Juventus exercée sur l’Atlético a permis aux Turinois de faire la moitié du chemin les amenant à une égalité parfaite (après le match aller, que les Madrilènes ont remporté 2-0 chez eux).

Cristiano Ronaldo et l’Atlético en dix matchs

Et encore, Bernardeschi n’est pas loin de parcourir la deuxième moitié de ce chemin à la 32e, sa frappe du gauche fuyant de peu le cadre. Sa retournée, en revanche, ne fait pas frissonner Oblak. Contrairement à la tête de Morata, qui manque de tromper un Szczęsny dont on se demande toujours quel dieu il a prié pour devenir le successeur de Buffon. Qu’importe, sa team soutenue par un superbe public rejoint les vestiaires avec un véritable espoir de qualification. Normal, vu sa première période.

L’Atlético connaissait son bourreau

Oui. Sauf qu’en face, l’Atlético sait souffrir. C’est du moins ce qu’elle prouve saison après saison, mois après mois, match après match. Mais ce mardi soir, c’est différent. Car le moteur du camp adverse, à savoir CR7, ne lui réussit pas vraiment depuis quelques années. Sans le moindre sentiment, le Portugais au combat avec Godín double d’ailleurs la mise juste après la pause. De la tête, encore. Égalité parfaite.

Juve : un miracle ou ça raque

L’avenir est alors sombre pour les Colchoneros, qui n’ont pas encore cadré une seule frappe en trois tentatives. Offensivement, les Matelassiers n’y sont absolument pas comme l’indiquent les médiocres prestations de Morata et de Lemar. La prolongation approchant, les occasions se raréfient et les remplacements se multiplient. L’entrant Kean se met ainsi rapidement en position de marquer grâce à un impeccable service de Chiellini, mais l’attaquant foire son face-à-face avec Oblak. Pas grave : quelques secondes plus tard, Bernardeschi obtient le penalty de la qualification. Transformé par qui ? Quelle question idiote


Juventus (4-3-3) : Szczęsny – Cancelo, Bonucci, Chiellini, Spinazzola (Dybala, 67e) – Can, Pjanić, Matuidi – Bernadeschi, Mandžukić (Kean, 80e), Ronaldo. Entraîneur :Allegri.

Atlético de Madrid (4-4-2) : Oblak – Arias (Vitolo, 77e), Godín, Giménez, Juanfran – Saúl, Rodri, Koke, Lemar (Correa, 57e) – Griezmann, Morata. Entraîneur : Simeone

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