Harcèlement sexuel dans les moyens de transport en commun : Dur d’être une femme en Algérie

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C’est un vrai calvaire que vivent les femmes dans les  moyens de transport. Ces derniers sont devenus dangereux, les pervers sont partout, et dès qu’ils voient une femme devant eux ils deviennent de vrais animaux.

 

Ainsi,  harcèlements sexuels dans  les transports en commun est un fléau qui prend des proportions alarmantes aujourd’hui. Les victimes les plus ciblées sont les femmes. Celles-ci sont souvent exposées à ce genre d’agressions, un simple trajet peut devenir pour elles un  » vrai calvaire.  »

 

Bien que ce phénomène existe depuis longtemps, celui-ci s’est propagé même dans les nouveaux moyens de transports à savoir le Tramway ou même le Métro. Les agresseurs profitent donc pour s’adonner à leurs vices, sifflements, regards déplacés, dragues, attouchements, la liste n’en finit pas dans ces transports en commun souvent débordés de monde.

 

Nous avons nous-mêmes été témoins d’une scène aussi répugnante que déplorable qui s’est passée devant nos yeux dans le Tramway  plein à craquer. Ce dernier assurait la ligne Hussein Dey- Bordj El Kiffan.  En effet, pour assouvir ses désirs, l’agresseur avait profité des circonstances pour se coller aux femmes. Choqués de voir un pareil incident, nous l’avons tout  de suite signalé à un contrôleur de tickets. Bien que ce dernier ait fait une remarque à l’agresseur, mais en aucun cas, ça ne l’a empêché de continuer ce qu’il faisait.

 

Il faut signaler que les victimes, dans la plupart des cas, subissent l’acte en silence de peur des conséquences. Et dans le cas où une femme riposte, celle-ci est directement humiliée.  » Je n’ai rien fait, le bus est bondé et tu le sais, si cela ne te plait pas prends un Taxi. » c’est le genre de prétexte que lancent beaucoup d’hommes pour justifier leurs gestes vicieux.

 

Le harcèlement sexuel est normalement puni par le code pénal. À ce propos l’on trouve  l’article 341 bis qui dit : « Est réputée avoir commis l’infraction de harcèlement sexuel et sera punie d’un emprisonnement de deux (02) mois à un (01) an et d’une amende de 50 000 à 100  000 DA toute personne qui abuse de l’autorité que lui confère sa fonction ou sa profession, en donnant à autrui des ordres en proférant des menaces, en imposant des contraintes ou en exerçant des pressions, dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle. En cas de récidive, la peine est portée au double. »

 

Cependant, il n’existe pas de loi explicite qui punit  les harcèlements sexuels dans les  » moyens de transport en commun « , ce qui fait que ce phénomène  qui porte atteinte à la dignité des femmes, continue de s’accroître. C’est de plus en plus dur d’être une femme en Algérie, si seulement ces hommes pouvaient imaginer l’ampleur  de leurs actes. Mais pourquoi donc le peuple est de plus en plus frustré ?

 

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