Guinée Bissau : L’avion transportant 2,6 t de drogue se dirigeait vers ce pays de l’AES…

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En septembre dernier, les autorités bissau-guinéennes avaient mis la main sur un avion transportant 2,6 tonnes de drogues, à l’aéroport Osvaldo Vieira de Bissau. Le procès des 5 étrangers qui se trouvaient à bord de l’appareil a débuté le lundi 2 décembre dernier, au tribunal régional des crimes et transgressions de la capitale. 
 
Au cours de l’audience, ils ont tous refusé de révéler l’identité de la personne qui avait affrété le vol, affirmant seulement que l’appareil avait quitté le Mexique pour le Mali.  
 
« Nous ne savions pas que l’avion contenait de la drogue »
 
« Je suis le copilote de l’avion. Nous avons été embauchés pour voler du Mexique au Mali, l’avion a eu une panne de carburant et nous avons décidé d’atterrir en urgence à Bissau » a précisé l’un des prévenus. 
 
Il a ajouté qu’il ignorait que l’appareil était bourré de stupéfiants, embouchant ainsi la même trompette que ces coaccusés. 
 
Le ministère public, peu convaincu par leur réponse a estimé qu’ils auraient dû inspecter l’appareil avant de quitter le Mexique. Le copilote a déclaré que la fouille ne s’appliquait « pas aux vols privés ».
 
 
 
Nous préférons « garder le silence »
 
Par ailleurs, les juges ont cherché à connaître l’identité de la personne qui leur avait donné l’ordre d’atterrir à l’aéroport de Bissau, les pays qu’ils ont traversé avant d’arriver à Bissau, et leur contact au Mali.
 
Ils n’ont répondu à aucune de ces questions.  Nous préférons « garder le silence », ont déclaré ces prévenus, originaires du Mexique, du Brésil, de la Colombie et de l’Equateur. 
 
La défense s’est empressée de demander si l’avion pouvait transporter 2,6 tonnes de drogue.
 
L’avion sera vendu
 
Le copilote a répondu par la négative. Pour lui  c’est impossible, puisqu’il y avait 5 personnes à bord. 
 
Tous les accusés ont demandé la rétrocession du Gulfstream IV saisit, estimant qu’il s’agissait d’une « autre affaire ». Le tribunal a aussitôt rejeté leur requête. 
 
Rappelons que le président bissau-guinéen avait annoncé la vente de l’appareil . L’argent récupéré sera versé dans les caisses de l’Etat.

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