Gaza: «il ne reste plus rien» dans le Nord, «dès que tu sors, les Israéliens te tirent dessus et sur tes enfants»

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« Mes proches dans le nord sont tous en train d’être exterminés », raconte la jeune mère de famille qui souhaite rester anonyme. Cela, car certains de ses proches sont détenus par l’armée israélienne. Originaire du nord de la bande de Gaza, elle a trouvé refuge avec ses enfants dans la région de Khan Younès, dans le Sud, il y a quelques mois déjà. Mais en fuyant les bombardements, elle a laissé derrière elle, parents, grands-parents, frères, sœurs et cousins.

Sur les réseaux sociaux, Thierno Alassane Sall a invité le Premier ministre et tête de liste de Pastef, Ousmane Sonko, à un débat public autour de sujets essentiels comme le référentiel 2050, l’affaire ASER ou encore le dossier ONAS, au lieu d’un débat seul avec Amadou Ba.
 
Après cette demande, c’est l’un des plus jeunes cadres de Pastef qui lui a répondu. Il s’agit de Jean Michel Séne, directeur général de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER). 
 
« Monsieur Thierno Alassane Sall, j’ai constaté votre grand intérêt pour éclaircir le soit disant dossier ASER et vous en remercie grandement. Ainsi, je vous informe de ma disponibilité entière à en débattre avec vous, selon le format à votre convenance, pour éclairer la lanterne des sénégalais. Je reste convaincu que vous êtes aussi attaché que moi à la reddition des comptes et la transparence dans la gestion publique. Je m’engage à vous fournir tout document relatif au marché en question », a écrit Jean Michel Séne. 
 
Pour l’heure, Thierno Alassane Sall n’a pas encore répondu au DG de l’ASER. 
 

« La maison familiale a été bombardée, puis a entièrement brûlé. Dans le Nord, tout est détruit, il ne reste plus rien, s’exaspère-t-elle. Mes frères ont été blessés, ils souffrent de famine, c’est une situation insoutenable. Hier, je n’ai pas arrêté d’essayer de les appeler, mais ça sonne dans le vide. Les dernières nouvelles que j’ai eues d’eux remontent à il y a quelques jours. »

Sa famille vivait dans le quartier d’Al Alami, à Jabaliya. « Ces derniers jours, une nouvelle fois, des pâtés de maison entiers ont été rasés », raconte-t-elle. Certains de ses proches sont morts, d’autres sont blessés

« Le dernier message que j’ai reçu de ma sœur, qui est dans le Nord, date d’il y a trois jours. Elle m’a dit qu’elle était toujours chez elle, encerclée par l’armée israélienne. Je l’ai suppliée de fuir, en lui disant que sa vie valait plus que sa maison. Depuis, elle n’a plus répondu. Mais en même temps, je me dis : fuir, pour aller où ? Tout est bombardé. Dans la rue, dès que tu sors, les Israéliens te tirent dessus et sur tes enfants. Les rues sont quadrillées par les chars et les tireurs. »

Les Palestiniens endurent des « horreurs indescriptibles » dans le nord de Gaza, dénonce l’ONU. Selon un décompte palestinien, Israël a tué ces deux dernières semaines plus de 400 personnes dans le nord de la bande de Gaza.

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