Gareth Bale: «Tu peux jouer mal, l’important, c’est de marquer des buts»
Indésirable au Real Madrid depuis quelques années, Gareth Bale a trouvé une autre passion : le golf, un sport qu’il apprécie beaucoup. Mais si les médecins ne sont pas contre cette discipline, les supporters, eux, n’en veulent pas pour lui, car cela pourrait déteindre son rendement.
Recruté par le Real Madrid en 2013, Gareth Bale n’aura tenu son rang de galactique qu’en l’espace de quelques saisons. Souvent considéré comme étouffé par la trop grande visibilité de Cristiano Ronaldo, le Gallois n’a pas vraiment convaincu après le départ de ce dernier pour la Juventus. Miné par des blessures qui l’éloignent régulièrement des pelouses, l’ancien ailier des Spurs est devenu un indésirable chez les Madrilènes qui ont essayé plusieurs fois de le vendre.
Bale lui-même, sans doute convaincu que son avenir ne se trouve plus du côté de Casa Blanca, s’est trouvé une autre passion dans la vie. Le joueur pratique depuis quelques mois le golf, un sport qu’il affectionne particulièrement. Sauf que les supporters, eux, n’en veulent pas pour lui. Une situation qui a souvent été une source de tension entre le joueur et son club. Lors d’un podcast avec Erik Anders Lang, le Gallois est revenu sur le sujet, et décidément, ne veut pas se laisser diriger par un groupe d’individus qui voit du mal dans tout ce qu’il fait.
« Ça ne devrait pas être un problème pour moi de jouer au golf, mais ça l’est. Beaucoup de gens ont un problème avec le fait que je joue au golf. Je ne sais pas pour quelle raison, j’en ai parlé souvent avec les médecins et tout le monde me dit qu’il n’y a aucun problème. C’est surtout les médias qui ont la perception que ce n’est pas bon pour moi, que je devrais être en train de me reposer ou que ça pourrait me blesser », a-t-il confié, visiblement très remonté contre cette cabale contre sa personne. Et d’ailleurs, il Il va prendre l’exemple de Stephen Curry, le basketteur américain, grand amateur de golf : « Je vois des gens en Amérique, par exemple Stephen Curry, qui joue au golf le matin d’un match de basket. Et moi, si je joue deux jours avant le match ils disent : mais qu’est-il en train de faire ? », s’offusque-t-il.
En ce qui concerne son rendement, il estime que tout se résume à marquer des buts, surtout pour un attaquant. « Ce qui se passe dans le football, c’est que tout se base sur les résultats, c’est ça le problème. Tu peux jouer incroyablement bien, si tu ne marques pas durant cinq matchs ils disent que tu traverses un moment terrible », va-t-il dire, avant d’insister sur le fait qu’il a toujours été un joueur très professionnel, malgré les critiques qui l’assaillent depuis des mois. « Les supporters aiment les buts, les passes décisives, les choses incroyables. Mais ça ne vient pas toujours. J’ai pu jouer horriblement mal, mais j’ai marqué deux buts et tout le monde dit que j’ai fait un grand match. Les gens ont le droit de penser ce qu’ils veulent, mais je sais que j’ai donné mon maximum et j’ai joué du mieux que j’ai pu, donc je suis déjà heureux de ça », a-t-il conclu.