Didier Deschamps qui est souvent très élogieux avec Kylian Mbappé, ne manque pas aussi de relever quelques défauts chez le jeune Parisien. Notamment au sujet de son attitude à l’égard de ses partenaires de jeu et adversaires.

Quand Didier Deschamps était encore joueur, il a eu à côtoyer de grands talents à l’image de Zidane. Il n’en est pas moins impressionné par Kylian Mbappé. L’entraîneur des Bleus a admis au Parisien que le jeune et véloce attaquant tricolore a encore beaucoup de progrès à faire: « J’ai joué avec des joueurs très forts. J’en ai aussi entraîné oui. Mais lui ce n’est pas seulement la qualité. C’est par rapport à son âge, avec ce qu’il fait aujourd’hui et ce qu’il est censé faire dans le futur il y a toujours une marge de progression. Je l’ai toujours dit, je suis très content qu’il soit Français », a-t-il ainsi expliqué dans un entretien accordé au Parisien.

Admiratif, le sélectionneur tricolore n’en est pas moins sévère avec son attaquant. Il révèle finalement un échange particulièrement tendu au cours du Mondial, non sans citer l’exemple du match contre l’Uruguay, où Mbappé aurait pu se faire corriger physiquement par l’un des hargneux défenseurs de 30 ans.  »Sur un match contre l’Uruguay il doit faire attention. Ils ont plus de 30 ans ils savent qu’ils sont éliminés. Ils le chopent et sa Coupe du monde elle est finie pour lui. C’est pour cela que je le sors avant. Ce sont des « petits défauts », entre le spectacle et le manque de respect. L’adversaire peut l’interpréter comme du chambrage, il faut faire attention avec ce genre de choses. »

« A un moment je lui ai dit : « Tu vas être le joueur le plus averti de la Coupe du monde, arrête d’être méchant comme cela ». Mais il a réussi à prendre deux cartons jaunes », n’a-t-il pas manqué de regretter. L’ancien Turinois pointe surtout du doigt son attitude à l’égard de ses adversaires, ses facilités balle au pied pouvant être pris pour de l’arrogance, voire du « manque de respect ».

« Par ce qu’il fait sur le terrain, il ridiculise les adversaires. Il doit faire attention de ne pas basculer, a-t-il prévenu. Se faire humilier ce n’est jamais agréable, il ne faut pas aller à l’humiliation. Je lui ai dit : « Tu as de la chance que je ne sois pas ton adversaire parce que sinon je te choppe et crois-moi que je ne prends pas qu’un carton jaune ! » » Et le sélectionneur tricolore d’insister: « 

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