Equipe de France : Didier Deschamps, des choix en question

koumpeu.com–Didier Deschamps a tranché dans le vif samedi au moment de coucher les noms de ses onze titulaires face à l’Australie. Certains choix ont été payants et d’autres moins…

La France compte un peu plus de 65 millions d’habitants… et tout autant de sélectionneurs. Forcément, tous les choix de Didier Deschamps sont scrutés, discutés par tous les amoureux de ballon rond. Tous attendaient avec impatience le onze qu’il allait aligner samedi lors du premier match de Coupe du Monde face à l’Australie à Kazan. En effet, pour plusieurs postes, des incertitudes demeuraient quant à l’identité du joueur qui allait être titularisé. C’était le cas notamment en défense où une place se jouait sur le côté gauche entre Benjamin Mendy, qui connaît un petit contre-coup après son retour à la compétition suite à sa grave blessure, et Lucas Hernandez, un petit nouveau qui ne cesse de marquer des points.

Et c’est finalement au joueur de l’Atlético de Madrid que DD a décidé de faire confiance. Encore une fois, le latéral gauche a livré une bonne prestation. Solide défensivement, celui qui jouait son premier match de Coupe du Monde de sa carrière a apporté son panache et de l’impact, n’hésitant pas à monter et provoquer de nombreuses fautes de ses adversaires. Une prestation qui a impressionné Antoine Griezmann qui l’aurait d’ailleurs élu, lui ou Kanté, homme du match. Chose qui a été faite à la Rédaction FM qui lui a donné la meilleure note de France-Australie. A priori le jeune homme a toutes ses chances de débuter lors du second match face au Pérou.

Tolisso, un pari perdu

Ce qui pourrait ne pas être le cas de Corentin Tolisso. Comme Lucas Hernandez, le milieu de terrain du Bayern Munich se montre souvent très bon sous le maillot frappé du coq. Il était en balance avec l’expérimenté Blaise Matuidi pour débuter dans un milieu à trois avec N’Golo Kanté et Paul Pogba. Finalement, Didier Deschamps a choisi de faire confiance à l’ancien Lyonnais, qui restait sur une bonne dynamique.Une décision qu’a acceptée Blaise Matuidi. « On est tous déçus quand on ne joue pas. C’est normal, quand on est un compétiteur, on a envie d’être sur le terrain, mais il faut savoir accepter les choix de l’entraîneur ». Un choix qui n’a pas été vraiment gagnant.

Face aux Socceroos, Tolisso a été globalement décevant. Il n’a pas apporté de technique, d’impact, de créativité durant la rencontre. Un match sans qui est tombé au plus mauvais moment pour lui. Malgré tout, il peut compter sur le soutien de Blaise Matuidi. « Quoi que l’on puisse dire, ça reste des jeunes joueurs. Le talent c’est très important, mais ça ne fait pas tout. Ils en ont conscience. On va travailler dans ce sens pour faire plus dans l’envie, l’agressivité. Les jeunes ont de la qualité. S’ils sont là, c’est parce qu’ils le méritent, il n’y a de problème. Il faut compter sur tout le monde. Aujourd’hui, ça s’est bien passé pour les entrants. C’est un groupe, on a gagné. »

Des remplaçants qui ont marqué des points

Enfin, le nom du trio offensif qui allait débuter lors de ce premier match était très attendu. En effet, durant toute la préparation, Didier Deschamps n’a cessé de tester des associations différentes entre ses éléments offensifs. Et c’est finalement le trio Mbappé-Griezmann-Dembélé qui a été titularisé. Olivier Giroud était l’un des grands perdants de ce choix. Mais finalement, ce trio n’a pas vraiment brillé, manquant cruellement d’automatismes. Ousmane Dembélé a eu notamment beaucoup de déchets. Antoine Griezmann n’a pas semblé être à l’aise dans ce système. Les deux hommes ont été remplacés par Olivier Giroud et Nabil Fekir, qui ont eux donné satisfaction à DD tout comme Matuidi qui a remplacé Tolisso.

« Si vous étiez là au dernier match contre les Etats-Unis apparemment, c’étaient les deux qui étaient les plus visés », a expliqué Deschamps. « D’un match à l’autre, ça va vite. Je suis très satisfait de ce qu’ils ont fait les trois (joueurs entrés pendant le match), j’y ajoute Nabil Fekir. Ça doit être comme ça à chaque fois. Je mettrai un onze face au Pérou, ça ne sera pas forcément le même. Ou ça peut être le même. Mais l’attitude des trois qui sont censés rentrer doit être celle-là. J’ai un groupe où chacun peut avoir son mot à dire dans les 23 ». Après ce premier match face à l’Australie, les cartes pourraient bien être redistribuées.

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