Côte d’Ivoire: Mort d’un étudiant de l’INJS: la grogne de ses camarades

0

koumpeu.com–Ce matin du mercredi 6 juin 2018, plusieurs troubles de la circulation ont été enregistrées dans la ville d’Abidjan. Des étudiants de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS), ont pris d’assaut les artères du pont Henri Konan Bédié

Ces étudiants en colère semblent se retenir depuis quelques années. Ils ont donc décidé de crier leur ras le bol suite à un accident produit ce matin même au sein de l’institut. En effet, un étudiant a perdu la vie suite à un coup reçu sur la nuque. Selon les témoignages, un poteau de handball mal fixé lui est tombé sur la tête . Ses camarades présents ont par la suite accouru vers l’hôpital à la recherche de secours, mais n’ont pas obtenu gain de cause. Dié Eric Privat a donc perdu la vie dans les bras de ses camarades.

Un fait qui a jeté de l’huile sur le feu, s’ajoutant aux nombreuses autres revendications des étudiants de l’INJS. Ceux-ci déplorent entre autres:

  • L’absence de médecins au sein de l’hôpital de l’institut;
  • Leurs logements qui ne leur ont pas été restitués après les jeux de la francophonie;
  • 50 étudiants ont perdu leurs bourses d’études suite à une modification du moyen de paiement des tickets de bourse.

Au micro de nos confrères de Pôle Afrique, le porte parole de ce mouvement, Coulibaly Oumar étudiant en licence 3 d’éducation et motricité, en appelle au gouvernement et ministre de tutelle de la Jeunesse des sports et des loisirs. Il en appelle à la bonne fois du ministre pour la restitution de leur campus universitaire prêté pour l’hébergement des athlètes pour les VIII èmes jeux de la francophonie de 2017.

L’Institut National de la Jeunesse et des Sports forme entres autres les enseignants d’Education physique et sportive qui sont par la suite orientés dans les différents lycées et collèges du pays. Pour cette journée, ils ont été environ 1200 manifestants dans les rues et espèrent que cette fois, leurs revendications arriveront à bon port et obtiendront gain de cause.

afrimag

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *