Le chef rebelle est conforté par l’un de ses lieutenants Aliou Sagna, qui n’a pas manqué de souligner que la dernière rencontre Etat-Mfdc date de 2017. Ce qui le pousse à menacer. « Si les choses continuent comme elles sont, nous seront obligés de prendre les armes pour les faire avancer… Car la population de Casamance souffre énormément », a-t-il confié à l’AFP.
Pour un autre lieutenant de Salif Sadio qui s’est exprimé (Ousmane Diédhiou), les négociations avancent à pas lents certes, mais elles avancent à pas sûrs vers l’indépendance de la Casamance ».
Pour rappel, après les négociations entamées en 2017 à Rome par la communauté Sant’Egidio, la Casamance a connu un regain de violence avec le massacre de 14 personnes le 6 janvier 2018 dans la forêt de Bofa Bayotte. Elles étaient venues chercher du bois.