C’est un énorme tournant dans le conflit pourtant déjà très violent qui oppose, depuis des mois, les Etats-Unis à Huawei.

Après que Google ait pris ses distances avec Huawei, certaines entreprises comme Intel, Qualcomm ont  également rejoint la danse, c’est à dire: couper les ponts avec Huawei.

Après Google: Intel, Qualcomm, et Broadcom cessent de travailler avec Huawei

 

A ce point, Huawei est touché en plein cœur car ces décisions bousculent la supply chain au moment où elle prépare la 5G. Le coup est néanmoins rude pour Huawei, qui dépense chaque année 11 milliards de dollars dans l’achat de composants américains. Cette décision pourrait pénaliser le groupe dans le déploiement de son infrastructure 5G dans de nombreux pays, ainsi que dans le lancement de prochains smartphones.

Google, de son côté, va priver le groupe chinois d’Android, le système d’exploitation qui fait « tourner » tous ses téléphones portables et les trois géants américains des semi-conducteurs vont cesser jusqu’à nouvel ordre de vendre leurs puces à Huawei, qui aspire à devenir le premier fabricant mondial de smartphones de la planète. Huawei pourrait perdre 180.000 employés et 100 milliards de dollars de chiffre d’affaires.

Il reste tout de même un brin d’espoir concernant les semi-conducteurs. Loin de se cantonner aux smartphones et aux équipements réseau, Huawei a également investi sur le marché des semi-conducteurs et il a même mis sur pied une filiale entièrement dédiée à la chose: HiSilicon est là.


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Mais quelles sont les réelles motivations des Etats-Unis vis-à-vis de Huawei?  L’avancée technologique importante de Huawei est-elle perturbante pour les Etats-Unis, d’autant plus qu’il n’existe plus d’équipementier télécoms américain?