Rwanda : Des drones anti-moustiques, nouvelle arme contre le paludisme

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Au Rwanda, des drones sont utilisés comme moyen de lutte contre le paludisme, une maladie infectieuse notamment propagée par certaines espèces de moustiques (anophèles).

Le gouvernement rwandais a entamé le déploiement de drones conçus localement pour lutter contre le paludisme (ou malaria). Selon la déclaration du chef de la division paludisme du Centre biomédical du Rwanda, à la BBC, les drones seraient chargés de 10 litres d’un insecticide qui tue les moustiques à leur stade larvaire.

« Les drones vont soutenir les efforts de lutte déjà existants et qui comprennent des moustiquaires et des pulvérisations des habitations pour lutter contre les anophèles qui propagent le paludisme », a déclaré Aimable Mbituyumuremyi qui poursuit: « Maintenant, nous voulons aussi combattre ces moustiques à partir de leurs sources. Les drones vont pulvériser une sorte de larvicide, qui tue ce type de moustiques ».

Les drones anti-moustiques et multifonctions…

Selon les explications du directeur général de Charis Unmanned Aerial Solutions, Eric Rutayisire Muziga, cité le jeudi 9 janvier 2020 par le quotidien rwandais “The New Times”, “Les drones peuvent être utilisés à la fois pour faciliter la vie des personnes atteintes de la maladie, en livrant des médicaments aux patients, mais aussi pour prévenir la propagation du paludisme en repérant et en éradiquant les moustiques qui le transmettent”.

“Un drone facilite le survol d’une quarantaine d’hectares en 16 minutes. L’analyse des vidéos et la cartographie des zones infestées sont réalisées en quelques heures, le traitement insecticide peut rapidement avoir lieu par la suite”, a-t-il précisé.

Les substances ne sont pas nocives pour l’être humain…

Environ 3,9 millions de personnes ont été diagnostiquées avec le paludisme entre 2018 et 2019, selon le Centre biomédical du Rwanda. La pulvérisation massive de moustiques cible des zones spécifiques où les cas sont les plus nombreux. Les substances utilisées sont produites à partir de bactéries bacilles qui sont normales dans l’environnement et approuvées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et seraient sans danger pour l’homme, la femme et l’environnement.

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