Ahmeth Khalifa Niass, un peu de décence !
Les images font peine à voir, les mots sonnent faux à l’oreille. Ameth Khalifa Niass, le deuil impose le silence. La décence. La correction. Loin de moi l’idée de donner des leçons de morale. Mais le spectacle affligeant que la famille Niass a montré lors de la levée du corps perturbée de Sidy Lamine Niass horripile. Choque.
Le titre de grand frère du défunt ne t’autorise pas à inonder les médias de sarcasme, d’accusations gratuites, de commérages inutiles. Bon Dieu! ressaisis-toi, ton petit frère Sidy Lamine Niass n’aurait pas aimé tant de brouhaha autour de son cercueil. Il t’aurait dit de la plus fracassante des manières que tout excès est nuisible. Fieffé zélé est un défaut.
Comment cela a dû être pénible pour tous les Sénégalais qui t’ont écouté. Comme cela a dû l’être pour les enfants de Sidy Lamine Niass. Comme cela a dû être choquant, amer pour tous ceux qui aiment ton défunt frère que de t’attendre débiter des paroles insensées et nauséeuses sur ses collaborateurs de toujours.
Pitié Ameth! les Sénégalais sont peinés, atterrés par le deuil de Sidy Lamine qui était un ami, un frère qui frappait aux portes des maisons et s’invitait dans le salon du domicile familial grâce à la magie du petit écran. On le vénérait parfois, on le craignait, parce qu’il a toujours été là pour les sans-voix, le bas peuple, le Sénégal qui se lève tôt.
Il faut arrêter au plus vite Ameth Khalifa Niass, ce massacre auditif et cette torture visuelle. Sidy ne le mérite pas, le Sénégal ne lui doit pas ça.
Tu aimais ton frère. Par dessus tout. Certes. C’est ton frère de sang. C’est vrai.Alors Ameth, tu n’as pas le droit de perturber sa mémoire par tes grimaces dans les médias. Il faut épargner les nombreux Sénégalais encore lucides, le script de ce mauvais feuilleton risible.
Ameth tout le monde le sait, tu ne manques pas d’imagination, mais pour beaucoup de Sénégalais hier, tu as manqué d’humanité. De Décence…Les larmes de peine qui coulent sur les joues des nombreux fans de Sidy sont tristes. Indécentes…Mes condoléances, une fois de plus père Ameth. Sans rancune.
Par Mor Talla GAYE