Des militants attaquent et brûlent un marché au Burkina Faso tuant 36 personnes
Les hommes armés ont ensuite brûlé le marché, selon un communiqué du gouvernement. La violence est la dernière d’une vague d’attaques dans le nord de la nation ouest-africaine qui a entraîné le déplacement de plus d’un demi-million de personnes l’année dernière.
Le gouvernement a exhorté les gens à collaborer avec les forces de défense et de sécurité pour rétablir la sécurité. Le président Roch Marc Kabore a appelé à deux jours de deuil national débutant mercredi pour les victimes de l’attaque.
Pendant des années, le Burkina Faso a été épargné du type d’extrémisme islamique qui a touché le Niger et le Mali voisins, où il a fallu une intervention militaire dirigée par les Français en 2013 pour déloger les insurgés du pouvoir dans plusieurs grandes villes.
Des militants ont organisé une attaque en janvier 2016 dans la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, qui a tué au moins 30 personnes dans un café populaire auprès des étrangers. L’année suivante, 18 personnes ont été tuées dans un restaurant turc de la capitale.
Les attaques se sont intensifiées en 2019 dans le nord du Burkina Faso et les djihadistes ont gagné plus de terrain.