Sallgate: Les sénégalais décrètent Clédor « SEN CLÉ D’OR »
Depuis quelques jours Clédor Sène est devenu le chouchou d’une bonne partie de la presse locale encore indépendante et celle internationale basée au Sénégal.
Son nom était collé pendant longtemps à l’affaire Me Babacar Sèye, une affaire qui n’a toujours pas révélé ses secrets, ces derniers qui disculperaient selon de grands juristes, celui pour qui on a fait porter ce crime.
Mais les années que Clédor Sène a fait en prison, difficiles à toutes les échelles, n’ont pas enlevé à l’homme ses fortes convictions de patriote. Cette même envie, qu’il avait pour défendre son peuple, la démocratie et les fondamentaux de la République, coule de source toujours dans son sang. Quand on entend parler Clédor Sène, on a envie de croire en un autre Sénégal, qu’il voit comme un eldorado, comme le laboratoire par lequel passera l’essor culturel, économique et social du continent africain. Mais le Palais, assigné à un rôle de sbire d’autres terres, a décidé de le salir, de tirer des tiroirs des archives du Sénégal, un dossier sensible, qui risque de priver le sommeil à un de ses amis, Mr Tanor Dieng, déjà fragile depuis quelque temps, sur son lit de « vétéran ». N’est-ce pas face à Ahmed Aidara, Clédor Sène interpellait déjà Mr Dieng sur cette affaire, ce dernier n’a jamais voulu apporter une réplique. Les enquêteurs en charge de cette affaire, aujourd’hui à la retraite réprouvent la thèse selon laquelle Clédor Sène ait assassiné Me Babacar Sèye. Alors, la Clé d’Or comme l’appellent désormais ses concitoyens depuis quelques jours, n’a-t-il pas payé une dette qu’il n’a pas contractée et avec une dignité si exemplaire?
Aujourd’hui, il s’agit d’un enjeu si grand, que veut asphyxier un triumvirat, qui s’est lâchement enrichi sur le dos d’un peuple, en quête d’espoir depuis plus d’un demi-siècle et qui est arrivé au bout de sa patience juste au moment où il vit le nez du bout du tunnel. Qui pourra l’en empêcher? Personne!
Clé-d’or Sène est un don du ciel qui a décidé avec une manière si fine, si révolutionnaire de libérer son peuple des mains de ces hommes dont les plans ont finalement foiré, dont les ambitions si basses ont été de vendre le Sénégal à vil prix au profit de quelques courgettes, In fine, ces dernières les expulseront de l’histoire si fertile de notre nation. Le peuple grâce aux cours magistraux que sert sa Clé d’Or a décidé de ne plus souffrir et d’exprimer sa voix, kidnappée depuis février 2012.
