Tracas dans les transports : Les Dakarois à la recherche de Dakar Dem Dikk
La douce brise matinale qui a soufflé ce mardi 22 janvier sur Dakar a contrasté avec la colère, la peur d’arriver en retard au lieu de travail ou à l’école. C’est ce qui se lit sur les visages des usagers des bus Dakar Dem Dikk. Pour cause, les véhicules de la société de transports dont les heures de passage étaient à peu près maîtrisées tardent à se pointer aux arrêts habituels.
A 7h15 minutes, l’appréhension de la veille commence à apparaitre sur les visages. En effet, le lundi 21 janvier, les bus avaient noté des retards considérables concernant leur ordre d’arrivée. Ce qui avait eu le don de causer à certains clients, des soucis puisqu’ils étaient arrivés en retard dans leur lieu de travail.
Cinq minutes après, toujours pas l’ombre d’un bus. La tension monte de plus en plus et les usagers et des clameurs commencent à monter. Car, considérant la durée du trajet ils en ont déduit qu’ils noteraient un retard à l’arrivée. Interrogé, l’un d’entre eux tonne : «mon patron va encore me tancer puisque je vais encore arriver en retard. Si je lui dis encore que c’est à cause du bus lequel ne s’est pointé à l’heure habituel, il ne me croira pas, car hier aussi, je lui avais donné la même explication.
Cependant, ce qu’il ne savait pas c’est qu’il n’était pas arrivé au bout de sa peine d’autant plus que le bus allait encore attendre 10 minutes (7h30) pour enfin arriver à l’arrêt. Mais c’était la ligne 1, alors que lui attendait le 6. Celui-ci allait arriver quelques minutes plus tard, soit à 7h44 minutes, mais malheur pour lui, il ne s’est pas arrêté puisqu’il était plein à craquer.
Cette frustration, M. Ba (nom d’emprunt) la partage avec deux élèves du lycée Blaise Diagne. Ces derniers commencent à se concerter pour voir comment cotiser afin de ne pas rater le devoir promis par leur professeur. La ligne 6 arrivera finalement qu’une heure plus tard (8h48 minutes), ce, après le passage de 3 lignes 1.
Mais les retards ne sont pas seulement l’apanage des habitants des Parcelles Assainies. Au Rond-point Jet d’Eau, c’est la même galère chez les clients qui attendent les lignes 9, 18 et 20, 12, entre autres.
Mais en attendant, les clients de ces véhicules vivent le calvaire.