Venezuela: D.Trump menace les militaires pro-Maduro qu’ils vont “tout perdre”
Le Venezuela, est actuellement en proie à une crise humanitaire due à une pénurie de nourriture et de médicaments exacerbée par l’hyperinflation. Ce qui suscite l’aide d’urgence américaine que refuse le président Maduro, et qui l’oppose au chef de file de l’opposition Juan Guaido, plutôt favorable à cette aide. Dans ce contexte, Washington a mis en garde les chefs militaires du Venezuela fidèle à Maduro qui refusent de se rallier au «Président» autoproclamé Juan Guaido et qui ont fermé les frontières pour empêcher l’entrée de l’aide américaine.
Le président américain Donald Trump a appelé lundi 18 février, les militaires vénézuéliens à accepter «l’offre généreuse» de Juan Guaido en les avertissant des conséquences de leur soutien au Président Maduro. Le locataire de la Maison Blanche a également mis en garde les chefs militaires du Venezuela qui refusent de se rallier au «Président» autoproclamé Juan Guaido : «Vous pouvez choisir d’accepter l’offre généreuse d’amnistie du Président Guaido et vivre en paix auprès des vôtres […] Sinon vous pouvez choisir la seconde voie: continuer à soutenir Maduro. Dans ce cas vous n’aurez aucun endroit où vous réfugier, pas de sortie possible. Vous perdrez tout», a-t-il averti.
Juan Guardi insiste pour l’entrée d’aide d’urgence américaine contre le refus de Maduro
Juan Guaido, a promis faire entrer l’aide d’urgence stockée aux frontières ; en Colombie, au Brésil et à Curaçao, mais essuie le refus de Nicolas Maduro. L’opposant n’entend pas se laisser faire, quoi qu’il arrive, et dit qu’il fera passer l’aide, “par la terre ou la mer”. Il avait appelé à la mobilisation des volontaires pour réceptionner et acheminer l’aide d’urgence, vu que l’armée s’est rangée du côté de Maduro : « Juan Guaido vise “un million de volontaires”, “sur le terrain ou de manière active sur les réseaux sociaux”, a-t-il écrit aux 600.000 bénévoles qui ont déjà répondu à son appel. Tout en convoquant des manifestations de soutiens ce même samedi ».
«Le 23 février, nous avons la possibilité de sauver la vie de centaines de milliers de Vénézuéliens», a-t-il déclaré.
Maduro « intransigeant », lance l’offensive
Le régime de Nicolas Maduro, soutenu par la Russie, la Chine, la Turquie, l’Iran et Cuba, et qui contrôle les frontières du pays, reste toujours campé sur sa position. Il n’est pas question pour ce régime, de laisser entrer l’aide d’urgence américaine, qui pour lui, n’est qu’un cheval de Troie pour faire rentrer des troupes américaines au Venezuela. Nicolas Maduro, a donc demandé à son armée de préparer un “plan spécial de déploiement” à la frontière colombienne, longue de 2.200 km. Il souhaite évaluer “quelles nouvelles forces” nécessaires pour que cette frontière “soit inviolable, imbattable, inexpugnable”.