USA – Afrique : Le secrétaire d’État américain met en garde les Africains contre la Chine
koumpeu.com–Le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson a entamé jeudi un voyage de six jours sur le continent africain. Son premier escale a été l’Ethiopie où il s’est entretenu avec le président de la Commission de L’Union africaine, Moussa Faki Mahamat. Au centre de leur échange: la lutte contre le terrorisme et la présence des Chinois en Afrique.
Ce dernier a conseillé la prudence aux pays africains dans la signature des contrats avec les entreprises chinoises. Selon le diplomate américain, ces contrats ne sont pas toujours bénéfiques pour les pays du continent.
« Ils ne créent pas assez d’emplois, localement, ne forment pas assez les gens pour qu’ils participent davantage à l’économie de leurs pays dans le futur. Et souvent, le modèle de financement est fait d’une telle manière que lorsque le pays a des difficultés financières, il perd le contrôle de ses propres infrastructures, de ses propres ressources », a déclaré M. Rex cité par premium times.
« Nous n’essayons pas d’empêcher les investissements chinois en Afrique, le continent en a tellement besoin ! Cependant, nous pensons qu’il est important que les pays africains réfléchissent soigneusement aux termes de ces investissements », a-t-il ajouté.
Ces propos n’ont pas laissé indifférent le président Moussa Faki Mahammat qui a tout de suite réagi : « Je pense que les Africains sont suffisamment mûrs pour pouvoir s’engager eux-mêmes, de leur propre gré, dans des partenariats qu’ils jugent utiles pour leur continent. Je pense que nous savons parfaitement où se trouvent nos intérêts », a-t-il déclaré.
Rex Tillerson explique les raisons de sa tournée
Rex Tillerson a détaillé les raisons de sa tournée. Il a, d’abord, souligné que d’ici 2030, l’Afrique représentera près d’un quart de la main d’œuvre mondiale et d’ici 2050, la population du continent devrait doubler pour atteindre plus de 2,5 milliards d’habitants, dont 70% auront moins de 30 ans.
« L’Afrique connait une croissance économique considérable. La Banque mondiale estime que six des dix économies qui connaissent la plus forte croissance au monde cette année seront en Afrique. D’ici 2050, la population du Nigéria dépassera celle des États-Unis et son économie dépassera celle de l’Australie. Pour comprendre où va le monde, nous devons comprendre que l’avenir, c’est l’Afrique. Les pays d’Afrique compteront de plus en plus dans les nombreux défis mondiaux en matière de sécurité et de développement, ainsi que pour les vastes débouchés de croissance économique et d’influence », a noté le chef de la diplomatie américaine.
Selon un rapport du Financial Times, publié en août 2017, la Chine est le premier investisseur étranger en Afrique avec l’engagement, en 2016, de 36 milliards de dollars, 15 fois plus qu’en 2015 et 10 plus que les États-Unis.
Le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson a entamé jeudi un voyage de six jours sur le continent africain. Son premier escale a été l’Ethiopie où il s’est entretenu avec le président de la Commission de L’Union africaine, Moussa Faki Mahamat. Au centre de leur échange: la lutte contre le terrorisme et la présence des Chinois en Afrique.
Ce dernier a conseillé la prudence aux pays africains dans la signature des contrats avec les entreprises chinoises. Selon le diplomate américain, ces contrats ne sont pas toujours bénéfiques pour les pays du continent.
« Ils ne créent pas assez d’emplois, localement, ne forment pas assez les gens pour qu’ils participent davantage à l’économie de leurs pays dans le futur. Et souvent, le modèle de financement est fait d’une telle manière que lorsque le pays a des difficultés financières, il perd le contrôle de ses propres infrastructures, de ses propres ressources », a déclaré M. Rex cité par premium times.
« Nous n’essayons pas d’empêcher les investissements chinois en Afrique, le continent en a tellement besoin ! Cependant, nous pensons qu’il est important que les pays africains réfléchissent soigneusement aux termes de ces investissements », a-t-il ajouté.
Ces propos n’ont pas laissé indifférent le président Moussa Faki Mahammat qui a tout de suite réagi : « Je pense que les Africains sont suffisamment mûrs pour pouvoir s’engager eux-mêmes, de leur propre gré, dans des partenariats qu’ils jugent utiles pour leur continent. Je pense que nous savons parfaitement où se trouvent nos intérêts », a-t-il déclaré.
Rex Tillerson explique les raisons de sa tournée
Rex Tillerson a détaillé les raisons de sa tournée. Il a, d’abord, souligné que d’ici 2030, l’Afrique représentera près d’un quart de la main d’œuvre mondiale et d’ici 2050, la population du continent devrait doubler pour atteindre plus de 2,5 milliards d’habitants, dont 70% auront moins de 30 ans.
« L’Afrique connait une croissance économique considérable. La Banque mondiale estime que six des dix économies qui connaissent la plus forte croissance au monde cette année seront en Afrique. D’ici 2050, la population du Nigéria dépassera celle des États-Unis et son économie dépassera celle de l’Australie. Pour comprendre où va le monde, nous devons comprendre que l’avenir, c’est l’Afrique. Les pays d’Afrique compteront de plus en plus dans les nombreux défis mondiaux en matière de sécurité et de développement, ainsi que pour les vastes débouchés de croissance économique et d’influence », a noté le chef de la diplomatie américaine.
Selon un rapport du Financial Times, publié en août 2017, la Chine est le premier investisseur étranger en Afrique avec l’engagement, en 2016, de 36 milliards de dollars, 15 fois plus qu’en 2015 et 10 plus que les États-Unis.
Le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson a entamé jeudi un voyage de six jours sur le continent africain. Son premier escale a été l’Ethiopie où il s’est entretenu avec le président de la Commission de L’Union africaine, Moussa Faki Mahamat. Au centre de leur échange: la lutte contre le terrorisme et la présence des Chinois en Afrique.
Ce dernier a conseillé la prudence aux pays africains dans la signature des contrats avec les entreprises chinoises. Selon le diplomate américain, ces contrats ne sont pas toujours bénéfiques pour les pays du continent.
« Ils ne créent pas assez d’emplois, localement, ne forment pas assez les gens pour qu’ils participent davantage à l’économie de leurs pays dans le futur. Et souvent, le modèle de financement est fait d’une telle manière que lorsque le pays a des difficultés financières, il perd le contrôle de ses propres infrastructures, de ses propres ressources », a déclaré M. Rex cité par premium times.
« Nous n’essayons pas d’empêcher les investissements chinois en Afrique, le continent en a tellement besoin ! Cependant, nous pensons qu’il est important que les pays africains réfléchissent soigneusement aux termes de ces investissements », a-t-il ajouté.
Ces propos n’ont pas laissé indifférent le président Moussa Faki Mahammat qui a tout de suite réagi : « Je pense que les Africains sont suffisamment mûrs pour pouvoir s’engager eux-mêmes, de leur propre gré, dans des partenariats qu’ils jugent utiles pour leur continent. Je pense que nous savons parfaitement où se trouvent nos intérêts », a-t-il déclaré.
Rex Tillerson explique les raisons de sa tournée
Rex Tillerson a détaillé les raisons de sa tournée. Il a, d’abord, souligné que d’ici 2030, l’Afrique représentera près d’un quart de la main d’œuvre mondiale et d’ici 2050, la population du continent devrait doubler pour atteindre plus de 2,5 milliards d’habitants, dont 70% auront moins de 30 ans.
« L’Afrique connait une croissance économique considérable. La Banque mondiale estime que six des dix économies qui connaissent la plus forte croissance au monde cette année seront en Afrique. D’ici 2050, la population du Nigéria dépassera celle des États-Unis et son économie dépassera celle de l’Australie. Pour comprendre où va le monde, nous devons comprendre que l’avenir, c’est l’Afrique. Les pays d’Afrique compteront de plus en plus dans les nombreux défis mondiaux en matière de sécurité et de développement, ainsi que pour les vastes débouchés de croissance économique et d’influence », a noté le chef de la diplomatie américaine.
Selon un rapport du Financial Times, publié en août 2017, la Chine est le premier investisseur étranger en Afrique avec l’engagement, en 2016, de 36 milliards de dollars, 15 fois plus qu’en 2015 et 10 plus que les États-Unis.
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