Super League : JP Morgan annonce financer le projet.

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Quelques heures après l’annonce de la création d’une Super League par douze clubs dissidents, la banque américaine JP Morgan a officiellement annoncé qu’elle financerait ce projet de nouvelle compétition. Un investissement compris entre 4 et 6 milliards d’euros est attendu.

C’était la grande question en suspens après l’annonce de la création d’une Super League européenne, qui viendra directement concurrencer la Ligue des champions: qui est à l’origine du financement de cette nouvelle compétition? La banque JP Morgan a mis fin à toute hypothèse en annonçant ce lundi matin financer ce projet. « Je peux confirmer que nous finançons l’opération », a indiqué à l’AFP un porte-parole à Londres de la banque, ajoutant n’avoir pas d’autre commentaire à ce stade.

En début d’après-midi dimanche, le New York Times évoquait déjà la présence de la plus grosse banque américaine  dans le projet. Mais les représentants de JP Morgan avaient refusé de prendre la parole. Ils auront finalement attendu l’officialisation par les douze clubs dissidents  pour confirmer cette information.

350 millions d’euros promis aux clubs participants

Le montant du financement par la banque américaine devrait se situer entre 4 et 6 milliards d’euros. Un montant déjà évoqué par Sky Sports en octobre dernier, lorsque des rumeurs – très récurrentes lorsqu’il s’agit de la Super League  – évoquaient des discussions entre grands clubs et investisseurs.

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Pour JP Morgan, l’investissement est donc important et comprend les coûts d’organisation d’une telle compétition ainsi que les 350 millions d’euros qui auraient été promis aux clubs fondateurs de la Super League. Mais la banque américaine espère obtenir des résultats financiers importants avec la concrétisation de ce projet.

Trois fois plus de revenus générés que la C1?

Car les clubs dissidents ont décidé de faire sécession avec la C1 notamment pour obtenir plus d’argent. La Super League pourrait générer plus de six milliards d’euros par an, répartis entre les 20 clubs participants, soit trois fois plus que la Ligue des champions, qui ne distribue « que » 2 milliards d’euros à ses 32 équipes.

Avec l’apparition de cette nouvelle compétition qui verra s’affronter les plus grands clubs du continent européen, les dirigeants impliqués dans l’opération s’attendent très certainement à une hausse considérable des revenus marketing, de billetterie et de ceux liés aux droits de diffusion. La banque JP Morgan semble avoir fait le même pari.

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