Somalie: Le parlement en pleine crise politique

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koumpeu.com–Rien ne va plus au parlement somalien depuis plusieurs jours. L’institution en pleine crise politique est divisée entre partisans du président de l’Assemblée nationale et ceux du Premier ministre.

Mohamed Osman Jawari le président du parlement est accusé par les élus d’abus de pouvoir et d’obstruction à une réforme constitutionnelle. Une motion de défiance déposée contre lui a été un échec.

‘‘Ces motions comprennent la prise en compte de la direction du parlement, l’examen de la façon dont les comités parlementaires ont été formés, ce qui est juste et injuste. Ces comités ont été formés la direction du parlement pour lutter contre le gouvernement et le Premier ministre “ , à déclaré Mohamed Omar DALHA, membre du parlement.

Les principaux dirigeants du pays, que ce soit l’exécutif ou le parlement, sont tous impliqués dans ces désaccords et luttes intestines.

Une nouvelle motion de défiance contre le président de l’Assemblée doit être organisée dans les prochains jours. Se disant menacés de mort, des députés ont demandé que le vote se tienne – dans un lieu sécurisé – sous la protection de la mission de la force africaine en Somalie, Amisom.

Cette crise a conduit à un fort déploiement des membres de la police militaire dans et autour de l’Assemblée. Le chef du parlement a dénoncé une tentative de coup d’Etat.

“Cette dispute au parlement a un impact négatif sur le pays, parce qu’il y a des luttes intestines entre les branches suprêmes du gouvernement telles que le parlement et l’exécutif et cela a provoqué plus d’insécurité. Comme nous le savons, au cours de cette dernière législature, les explosions ont augmenté, ensuite, les ministres ne vont pas à leurs bureaux, ils sont plutôt occupés dans ce conflit, et les députés sont également paralysés par ces luttes intestines, troisièmement, les services publics ne sont pas fonctionne bien.’‘ Explique Mohamed MOHAMUD, membre du parlement.

Le sénat tente en vain, une médiation dans cette crise qui ssecoue le pays depuis l’entrée en fonction du gouvernement il y a un an. Plusieurs institutions (l’Union africaine, l’ONU, l’Union européenne, la Suède, l’Italie, le Royaume-Uni et les états-Unis) ont appelé au calme.

Le chef de l‘état a dû reporter plusieurs rencontres et déplacements (déplacement au Qatar et célébration de l’an un du gouvernement) à l’extérieur pour tenter de trouver une issue à cette crise.

 

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