Sénégal: le hashtag «CleanUpChalleng» fait les beaux jours des villes

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La conscience écologique est actuellement en mouvement au Sénégal. Pour faire face aux problèmes liés à l’environnement, de jeunes sénégalais ont décidé de prendre leur courage à deux mains.

Sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter, WhatsApp et Instagram, ces jeunes citoyens rivalisent d’inspiration. Le hashtag «CleanUpChallenge» a ainsi gagné le Sénégal et fait actuellement nombre d’émules.

Plus qu’un simple hashtag, le «CleanUpChallenge» est devenu un véritable phénomène, tout particulièrement à Dakar et dans les autres villes du Sénégal.

Le challenge? Faire un selfie dans un endroit plein d’ordures et de renouveler l’expérience après avoir enlevé tous les déchets qui s’y trouvaient.

Au-delà d’une simple opération de nettoyage, il s’agit, pour les Sénégalais, d’apporter leur contribution à la protection leur environnement immédiat.

Rappelons que ce phénomène est né le 5 mars dernier, en Arizona, aux Etats-Unis.

Un jeune citoyen américain du nom de Byron Roman avait publié un montage de deux photos (avant et après), sur sa page Facebook. Le hashtag a ainsi fait le tour de la toile.

Au Sénégal, pays de la «Téranga» (l’hospitalité), réputé pour la sympathie de sa population, mais aussi pour ses belles plages, le hashtag a fait nombre d’émules.

En effet, la plupart des visiteurs du pays regrettent la présence de tas d’ordures qui jonchent les rues de Dakar, la capitale, et celles des grandes villes du pays.

Scène banale:  un personne boive son café, se désaltère ou prenne un repas et en abandonne l’emballages à même l’asphalte ou le trottoir.

La plupart de ces déchets inconsciemment jetés finissent leur course sur la plage, à l’instar de de Yarakh, sur la baie de Hann, aujourd’hui transformée en véritable déchèterie.

La baie de Hann, un vrai challenge

Autrefois réputée pour ses importantes quantités de poissons, la baie de Hann est aujourd’hui transformée en dépotoir d’ordure par les riverains qui y jettent des tas immondices.

Yarakh subit ainsi les effets de la pollution causée par l’inconscience de certains citoyens.

l arrive malheureusement que des enfants, inconscients du danger qu’ils encourent, jouent pieds nus sur cette plage qui est l’une des plus polluée de la capitale sénégalaise.

Il est pratiquement impossible d’y faire un pas  sans mettre le pied sur un tas de plastique, de pneus ou d’emballage en verre ou en métal.

Selon une habitante de ces lieux, «ce sont les populations qui ont rendu cette plage infréquentable à cause des ordures qu’elles y jettent».

Elle regrette toutefois le fait que des mesures ne soient pas prises pour, dit-elle, «éviter qu’une catastrophe écologique ne se produise».

«Cette insalubrité qui est devenue une banalité mérite qu’on s’y penche avec plus de responsabilité», poursuit-t-elle.

C’est ainsi une manière pour cette Sénégalaise d’inviter les autorités de la capitale à prendre les mesures nécessaires pour désamorcer cette véritable « bombe » écologique.

C’est également une façon d’inciter les habitants de cette localité faire siens le hashtag «CleanUpChallenge», lequel pourrait être une solution à ce problème d’insalubrité de la plage de Yarakh

 

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