La famille d’Omar el Béchir a décidé d’embaucher quatre avocats pour assurer sa défense devant le ministère public du pays contre les accusations de « blanchiment d’argent et de possession de sommes importantes en devises étrangères sans fondement juridique ».

Une source de la famille a déclaré à la Deutsche Presse-Agentur (DPA) allemande que les avocats engagés comprennent l’ancien président du parlement, Ahmed Ibrahim Al-Raher et les anciens ministres soudanais de la défense Abdel Basit Sabderat et Omar Abdul Ati.

« Une cinquantaine de législateurs se sont déclarés prêts à défendre Béchir », a révélé la source.

Les médias locaux ont récemment rapporté que le ministère public soudanais avait interrogé l’ancien président jeudi dernier en l’absence d’un avocat de la défense.

La décision de la famille d’Omar el Béchir intervient au moment où ce dernier a reconnu les accusations portées contre lui par les autorités de l’Etat. Il a été accusé d’avoir « organisé un coup d’Etat contre le gouvernement légitime en 1989 ».

M. Béchir a été démis de ses fonctions après des mois de protestations contre son règne de 30 ans. Un Conseil militaire de transition (CTM) supervise actuellement une « phase de transition » de deux ans au cours de laquelle il s’est engagé à organiser des élections présidentielles libres.

Les manifestants, cependant, sont restés dans la rue pour exiger que le MTC passe le pouvoir, le plus tôt possible, à un gouvernement civil élu.

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