Mali: attaques armées dans le nord, quatre morts et plusieurs blessés

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EDITORS NOTE: Graphic content / The dead and injured are evacuated following a suicide bomb attack that ripped through a camp grouping former rebels and pro-government militia in Gao, in the troubled northern Mali left 50 people dead on January 18, 2017 in Gao. Malian president's office ordered three days of national mourning following the attack, the worst in the country in recent years. / AFP PHOTO / STRINGER

Des hommes armés non identifiés ont pris d’assaut mardi, un village situé dans la commune rurale de Bara Sara, à environ 35 kms de la ville de Bandiagara (région de Mopti au centre du Mali), rapporte l’agence malienne de presse (AMAP). Le média indique aussi qu’il y a eu deux morts dans ladite attaque.

« Des hommes armés non identifiés sur des motos ont tiré dans les environs de 10 H sur un groupe de jeunes conduisant les animaux au pâturage, faisant deux morts et un blessé avant d’emporter le bétail », précise la même source, rapporté par Sahel Intelligence. Par ailleurs, 2 chasseurs ont été tués et trois autres blessés dimanche dernier dans un affrontement contre un groupe de terroristes à Samaye, localité située dans la commune rurale de Nemadadenya cafo, à 60 km de Djenné (région de Mopti au centre du Mali), rapporte mardi l’agence malienne de presse (AMAP).

Les assaillants qui sont arrivés à Samaye dans les environs de 12H, se sont opposés à la pêche collective du village, provoquant un affrontement contre les chasseurs, faisant dans leur rang deux morts et trois blessés, précise la même source. Les chasseurs de leur côté, affirment avoir tué plusieurs terroristes au cours de l’affrontement, selon l’AMAP.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous le contrôle de groupes armés liés à Al-Qaïda, qui en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, et qui se poursuit. Depuis 2015, ces attaques se sont propagées du nord au centre du Mali se mêlant très souvent à des conflits inter-communautaires qui ont fait plus de 500 morts parmi les civils dans le centre en 2018, selon l’ONU. C’est un phénomène que connaissent également les pays du Sahel.

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