Ma famille d’abord
Elle est belle la famille. Peut – être que les vigies qui ont été renvoyées du gouvernement reprendront qui la plume, qui la voix. Pour nous entretenir de la gestion du clan familial.
C’est valable surtout pour ceux qui, rien qu’à lire ou entendre les titres de celui qui est exilé au Qatar durant la gestion du père, avaient des accès de colère homériques.
Ah, le bienheureux ! Passe qu’on lui refile des bennes tasseuses pour sa vieille ville de Ndar, mais le beau-frère — sous la dictée certainement de sa dulcinée —, lui a taillé des habits d’Empereur. Sur ses attributions, le « Doum Ndar » est assis sur du balèze.
Presque les trucs les plus juteux de la République tiennent entre ses mains. Il est lui est donné le pouvoir de soigner biens des maux tout en gardant une pèche d’enfer.
Et croyez nous, comparé à Karim Wade, l’exilé est un nain devant le gentil frère de la première dame. De quoi bien entretenir la fratrie durant de longues années.
Sous la botte secrète du beau-frère, alors que beaucoup d’observateurs pensaient qu’on l’a sanctionné, on a plutôt offert les plus gros morceaux du gâteau gouvernemental au bienheureux Mansour.
Bref, il lui est donné l’honneur de mettre en chantier les promesses électorales de son beau- frère avec notamment le Programme d’urgence de développement communautaire, celui d’urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers, de la modernisation des Villes.
Et cerise sur la gâteau, il gère la délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale, le commissariat à la Sécurité alimentaire et l’agence nationale de la Couverture Maladie Universelle.
Vous ne pensez pas que ça fait plus que le ministère du Ciel et de la Terre ? Avec ça, y a de quoi noircir des tonnes de pages et élever la voix. Latif et Jules, où êtes-vous ? Vite à vos plumes trempées dans du fiel, et à vos chroniques assassines !