L’origine du coronavirus fait toujours débat
Le coronavirus a déjà tué environ 2,8 millions de personnes dans le monde au cours des 15 mois qui ont suivi son apparition dans la ville chinoise de Wuhan.
L’origine de ce virus qui a bouleversé l’existence sur terre ces derniers mois reste à déterminer. L’organisation mondiale de la santé s’est penchée sur la question depuis des mois.
Mais sa copie tant attendue est accueillie avec circonspection.
Le rapport de 124 pages, fruits des études menées conjointement avec des experts chinois écarte l’idée d’un incident de laboratoire en Chine. Le rapport privilégie la théorie généralement admise de la transmission naturelle du virus d’un animal réservoir (probablement la chauve-souris) à l’humain, par l’intermédiaire d’un autre animal non encore identifié. Sont visés, le pangolin, le lapin et le blaireau ferret, mais rien n’est sûr.
La transmission directe du virus via l’animal réservoir est toutefois jugée « possible à probable » par les experts. Ils n’écartent par ailleurs pas l’hypothèse d’une transmission par de la viande surgelée – piste privilégiée par Pékin -, jugeant ce scénario « possible ».
Mais pour l’OMS la messe n’est pas encore dite.
« Nous allons lire le rapport et discuter, digérer son contenu et les prochaines étapes avec les États membres. Mais comme je l’ai dit, toutes les hypothèses sont sur la table et méritent des études complètes et plus poussées d’après ce que j’ai vu jusqu’à présent. », souligne Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS :
La découverte des origines du virus pourrait aider les scientifiques à prévenir de futures pandémies.