Dr. Robert Gallo: Comment avons-nous été contraints de créer le virus du VIH comme arme secrète pour éliminer la race africaine

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Le Dr Robert Gallo a enfin révélé comment lui et d’autres avaient été contraints de créer le virus du VIH, une arme secrète pour éliminer les Africains.

 Dr. Robert Gallo
Un brevet sur Ebola ou le VIH n’est pas la même chose qu’un brevet sur un moteur. Alors que le brevet du moteur réserve la production de ce type de moteur au titulaire du brevet, un brevet sur le VIH ou Ebola est un brevet destiné à spécifier comment le virus a été isolé, comment le génotype a été déterminé et en quoi consiste ce génotype consensus. En biologie, vous pouvez breveter des éléments que vous avez trouvés pour identifier concrètement ce composant, potentiellement pour une utilisation ultérieure dans un système plus complexe. N’oubliez pas que vous pouvez même breveter des semences obtenues par pollinisation croisée: le brevet ne signifie pas que l’espèce a été génétiquement modifiée en laboratoire. 
De la même manière qu’un brevet sur des espèces croisées ne signifie pas qu’il a été créé dans un laboratoire, un brevet sur un génome de virus NE signifie PAS qu’il a été créé dans un laboratoire. Robert Gallo premier publia son isolement et son identification du VIH en 1984 et en fit le brevet en 1985. Après avoir analysé des échantillons de sang plus anciens à la recherche de ce virus, celui-ci avait été découvert dans le passé: il n’était pas apparu subitement dans les années 1970 ou 1980. 
Malgré les affirmations de l’article dont je m’efforce de réparer les dommages, les premiers échantillons de sang séropositif ne proviennent pas d’homosexuels de New York des années 1970, mais remontent aux années 1920, au Congo. Le virus ne provient certainement pas de programmes d’armes biologiques, qui sont seulement suffisamment avancés pour que la création d’un tel virus soit même théoriquement possible. Ils n’étaient certainement pas assez avancés en 1920, ni même en 1960, pour créer un rétrovirus synthétique, que je pourrais ajouter, n’a encore jamais été accompli.
Un des articles que j’ai vu blâmer Gallo prétend de façon comique que des chimpanzés auraient été délibérément infectés et relâchés en 1979, ce qui aurait entraîné l’apparition du virus à New York en 1971. L’article viral «Gallo l’a fait» que j’ai convaincu mon ami de détruire avait une vidéo intégrée dans laquelle un homme «explique» à une musique dramatique que le VIH avait été créé en «combinant virus du lymphome, de la leucémie et du carcinome». J’ai littéralement éclaté de rire, car aucun de ce qu’il a énuméré n’était un rétrovirus ou même un virus, et le cancer n’a littéralement rien à voir avec le VIH. Toute votre vie, vous pourriez combiner des lymphomes, des carcinomes et une leucémie, sans pour autant aboutir à un rétrovirus.
Toutes ces théories font des affirmations très spécifiques, sans aucune preuve. Ils m’encouragent à croire qu’un homme (qui pense que les cancers sont des virus) a des connaissances particulières et un accès à des documents classifiés indicibles. Pour prouver son argument, la vidéo présente des documents extrêmement flous et difficilement lisibles au-delà du nom de Gallo. Pour autant que nous sachions, ces documents sont complètement faux, voire totalement inoffensifs. Nous ne savons pas, car comme il est d’usage dans de tels articles ou vidéos: aucune source n’est fournie.
Oui, les États-Unis avaient et ont peut-être encore des programmes d’armes biologiques. Les Soviétiques l’ont fait et la Russie exploite toujours son laboratoire de haute sécurité «Vector». Cela ne signifie absolument pas que le VIH est une arme biologique, surtout si l’on considère le calendrier chronologique des infections. Il y a encore plus de raisons pour lesquelles Ebola n’est certainement pas une arme biologique, mais cela dépasse le cadre de ce texte. Gallo était un scientifique et un chercheur, et sa position aux yeux du public est une raison supplémentaire de douter de lui comme d’un méchant cerveau. 
Dr Robert Gallo 
Il n’y a aucune preuve historique impliquant réellement Gallo, ni aucun autre, dans la création d’un virus VIH. Tous les historiques et des preuves scientifiques, ainsi qu’une compréhension générale des brevets dans la science, indiquent qu’un chercheur légitime, accompagné de ses pairs, tente simplement d’identifier une maladie humaine. Il peut très bien y avoir un ou plusieurs virus synthétiques apocalyptiques assis confortablement ou sur lesquels on travaille dans des endroits non divulgués (ou dans des laboratoires BSL-4), mais le VIH et Ebola n’en sont pas des exemples.

 

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