Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a exclu de briguer un second mandat

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Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué ne pas vouloir se représenter pour un second mandat à la tête du pays, car de nouvelles conditions devaient être remplies pour envisager de briguer un second mandat, rapporte Asharq Al Awsat.

Venu au pouvoir après la présidentielle du 12 décembre 2019, pour un mandat de cinq ans, le président Tebboune a succédé à Abdelaziz Bouteflika, qui a démissionné, en 2019, sous la pression des mouvements populaires et des dirigeants de l’armée. Dans une interview accordée au quotidien français L’Opinion, publiée lundi, Tebboune s’est déclaré opposé à tout plan classique, soulignant qu’il s’était auparavant engagé à ne pas créer de parti politique. Cependant, il a dit qu’il avait besoin d’une base populaire pour pouvoir mettre en œuvre son programme présidentiel, rapporte aawsat.com. «En principe, j’ai été élu pour un mandat et, à la fin de ce mandat, j’espère obtenir une situation pacifique dans laquelle les problèmes sociaux et économiques seront partiellement résolus», a indiqué le président.

Tebboune a annoncé de nouvelles mesures pour apaiser et libérer les détenus du Hirak. Il a souligné l’importance de l’opposition et de la société civile, mais a mentionné que l’opposition ne doit pas s’exprimer par des insultes et des appels à un soulèvement. « Je cherche à atteindre une constitution consensuelle et permanente qui définit les pouvoirs du président et ne permet pas la manipulation de textes pour immortaliser le pouvoir ou servir des agendas personnels », a-t-il ajouté. Tebboune a déclaré que la nouvelle constitution mettra fin aux perversions passées en limitant le rôle du président et en renforçant le rôle de censure du Parlement sur l’exécutif, ainsi que les libertés publiques.

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