Israël: Naftali Bennett se joint à l’opposition

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Le chef de la formation de droite radicale israélienne Yamina, Naftali Bennett, a annoncé dimanche son intention de rejoindre le camp du chef de l’opposition Yaïr Lapid qui tente de former un “gouvernement d’union nationale” pour mettre fin au règne de Benjamin Netanyahu, le plus long de l’histoire de l’Etat d’Israël. Une décision qui serait un “danger pour la sécurité” de l’État pour le Premier ministre israélien.

Benjamin Netanyahu sera t-il poussé vers la sortie ? Le chef de la formation de droite radicale israélienne Yamina, Naftali Bennett, a annoncé dimanche 30 mai son intention de joindre le camp de l’opposant Yaïr Lapid qui tente de rallier une coalition pour chasser du pouvoir le Premier ministre.

“J’annonce que je vais tout faire pour former un gouvernement d’union avec mon ami Yaïr Lapid”, a déclaré Naftali Bennett qui cultivait depuis plusieurs semaines le mystère sur son intention de joindre ou non le chef de l’opposition qui tente de former un “gouvernement d’union nationale”.

La réaction du Premier ministre ne s’est pas faite attendre, une coalition de l’opposition serait un “danger pour la sécurité” de l’État, a déclaré Benjamin Netanyahu.

Le chef de l’opposition Yaïr Lapid, à la tête du parti Yesh Atid (“Il y a un futur”), a relancé ces derniers jours les négociations avec les principaux partis élus au Parlement le 23 mars, pour former un gouvernement sur un programme anti-Benjamin Netanyahu, Premier ministre le plus pérenne de l’histoire du pays.

Le mandat reçu par Yaïr Lapid début mai du président Reuven Rivlin, après l’échec du Premier ministre Netanyahu à former une coalition, court jusqu’à mercredi, 23h59 heure locale.

Après des semaines marquées par la guerre de 11 jours entre le Hamas palestinien au pouvoir dans la bande de Gaza et l’Etat hébreu, des tensions à Jérusalem-Est et des heurts dans des villes judéo-arabes en Israël, Yaïr Lapid a relancé vendredi son offre pour un “gouvernement d’union nationale”.  Il a écrit sur Facebook vouloir une coalition qui dise “nous sommes ici ensemble, notre lutte est commune, ce pays est notre responsabilité à tous”. Pour y parvenir, Yaïr Lapid compte sur l’appui de la gauche, du centre et de deux formations de droite, totalisant 51 députés.

Mais dans ce sprint final, il devait encore convaincre la formation de droite radicale Yamina de Naftali Bennett (7 sièges) et les députés arabes de le rejoindre pour obtenir une majorité de 61 sièges à la Knesset.

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