Il y a un peu plus d’un an, un tribunal de district de Varanasi en Inde a criminalisé la diffusion de rumeurs sur les médias sociaux. Récemment aussi, le gouvernement indien dans son ensemble a réprimé les canulars de WhatsApp, et il s’avère que même les personnes innocentes ne sont pas en sécurité.

Selon un rapport du Times of India, un étudiant âgé de 21 ans qui vit à Madhya Pradesh, est en prison depuis cinq mois pour un message « répréhensible » dans un groupe WhatsApp. Malheureusement pour Junaid Khan, son arrestation pourrait même ne pas être appropriée.

Quelques temps après la transmission du message en question du groupe à une autre personne, le destinataire a déposé une plainte contre la police.

 

Khan a été arrêté sur la base de la preuve qu’il était l’administrateur de ce groupe WhatsApp. Cependant, ses parents insistent sur le fait qu’un autre utilisateur nommé Irfan avait posté le message et en était l’administrateur d’origine. C’est quand il a quitté le groupe que Khan est devenu l’administrateur par défaut.

La messagerie WhatsApp a annoncé vendredi 20 juillet limiter les transferts de messages en Inde, une mesure destinée à freiner la propagation de fausses nouvelles qui ont causé une série de violences meurtrières dans ce pays d’Asie du Sud.

Des rumeurs sur le net autour de la prétendue présence de ravisseurs d’enfants ont coûté la vie à une vingtaine de personnes dans des lynchages par la foule en Inde ces deux derniers mois, d’après un décompte des médias locaux.

Crédit photo: Times of India