Hong Kong, ville la plus chère pour les expatriés, Dakar à la 62e place
koumpeu.com–Hong Kong, qui avait été détrônée l’an dernier par Luanda, a retrouvé en 2018 son titre de ville la plus chère du monde pour les expatriés, selon l’étude annuelle du cabinet américain Mercer publiée mardi.
« Stimulées par le durcissement de la politique monétaire chinoise, la prospérité économique et les efforts visant à faire du yuan une devise internationale, les villes chinoises ont grimpé au classement », fait remarquer Yvonne Traber, spécialiste de la mobilité chez Mercer.
Ces trois dernières années, Hong Kong et la capitale angolaise jouent au chassé-croisé, prenant à tour de rôle la première place du classement Mercer.
Mais cette année, Luanda dégringole au sixième rang, laissant Tokyo et Zurich compléter le podium en grappillant chacune une place.
Deux autres villes asiatiques, Singapour et Séoul, rejoignent le top 5.
L’enquête, réalisée en mars, prend pour référence la ville de New York (13e cette année) et le dollar américain. Plus de 200 métropoles sont comparées, sur des dizaines de paramètres, comme le coût du transport, de la nourriture, de l’habillement, des loisirs, des appareils ménagers et du logement.
Cette étude est particulièrement suivie par les gouvernements et les entreprises qui prennent en compte son classement pour calculer les indemnités d’expatriation de leurs employés.
Les villes européennes, portées par le renforcement de l’euro face au dollar, ont globalement bondi au classement 2018.
Paris (34e, +28) Rome (46e, +34) Madrid (64e, +47) et Vienne (39e, +39) font partie des capitales d’Europe de l’Ouest qui progressent le plus.
En Allemagne, Munich (57e) a pris 41 places tandis que Francfort et Berlin ont progressé de 49 places pour se hisser aux 68e et 71e rangs.
Logiquement, les métropoles américaines souffrent de l’effet inverse et perdent des places, à l’image de San Francisco et Los Angeles qui reculent de 7 et 13 places pour se classer 28e et 35e.
La plupart des villes du Moyen-Orient reculent également en raison de la baisse des loyers observée dans la région. Dubaï (26e) perd ainsi sept places et Abou Dhabi (40e) recule de 18 rangs par rapport à l’an dernier.
Au Moyen-Orient et en Afrique, Luanda et Tel-Aviv restent les villes les plus chères
Tel-Aviv (16e) demeure la ville du Moyen-Orient la plus chère pour les salariés en mobilité internationale, devant Dubaï (26e), Abu Dhabi (40e) et Riyad (45e). Le Caire (188e) reste l’agglomération la moins onéreuse de la région.
« Dans l’ensemble, la majorité des villes du Moyen-Orient ont reculé dans le classement en raison de la baisse des loyers relevée dans la région », déclare Yvonne Traber, Global Mobility Product Solutions et EMEA Global Mobility Practice Leader chez Mercer.
Bien qu’elle ait perdu sa première place au classement mondial, la métropole angolaise de Luanda (6e) demeure la ville africaine classée le plus haut.
N’Djamena (8e) la suit en progressant de sept places. Libreville (18e) gagne quatorze places et devient la troisième ville africaine du classement, suivie directement de Brazzaville (19e) au Congo, qui monte de onze places, Abidjan se classe la 24e place.
Dakar est classée à la 62e place.
La capitale de l’Ouzbékistan, Tachkent (209e), est pour sa part la ville la moins chère du classement.
Port-au-Prince, ville la plus insalubre
Dans le classement dédié à la salubrité, Honolulu occupe la toute première place à l’échelle mondiale, devant Helsinki et Ottawa, classées deuxième ex-aequo. La capitale française n’arrive qu’en 67ème position.
Se singularisant tristement par leur insalubrité, Baku en Azerbaïdjan, Dhaka au Bangladesh et Port-au-Prince en Haïti, ferment la marche.
Parmi les villes les moins chères recensées par Mercer, Tachkent (Ouzbékistan) ferme la marche à la 209e place, après Tunis et la capitale kirghize Bichkek.
https://www.mercer.fr/newsroom/enquete-cout-vie-mercer-france-2018.html
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