Dakar: Démantèlement d’un réseau international de prostitution de luxe

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Un vaste réseau de proxénétisme qui étend ses tentacules dans les pays du Golfe, vient d’être démantelé par les limiers de la Sûreté urbaine de Dakar. Le cerveau de cette machination, Médoune Guéye dit Nino, patron d’une entreprise de sérigraphie, proposait à ses vicieux clients pétrodollars (Dubaï) et Sénégalais nantis, des photos obscènes et vidéos de mannequins nus, commerçantes, serveuses…, muées en prostituées de luxe.

Une rocambolesque affaire de prostitution déguisée de luxe, de Sénégalaises d’une certaine classe : mannequins, commerçantes, serveuses, jet-setteuses, muées en vendeuses distinguées de plaisir, pour ferrer de riche pétrodollars et libidineux Sénégalais, a été démantelé par la Sûreté urbaine de Dakar. Une activité orchestrée de main de mettre par Médoune Guéye, Alias Nino, patron d’une société de sérigraphie. L’homme de 40 ans s’était doté d’appareils électroniques de dernière génération et a créé une banque d’image (photos et vidéos), pour parvenir à parfaire son activité.

Après avoir enrôlé quelques Sénégalaises adeptes du gains faciles, ces dernières se font photographier dans des positions pornographiques, d’autres, plus ambitieuses, ont choisi de produire des films érotiques. Les images sont ensuite envoyées via WhatsApp à Nino, qui les utilisent pour épater certains Sénégalais vicieux ainsi que des pétrodollars dont un riche prince de Dubai et son frère. Nino ne se limitait cependant pas à jouer les médiateurs, il n’hésitait pas à organiser des rencontres entre les filles et des personnalités nationales, pour des parties de jambes en l’air, alors qu’elles ne sont pas inscrites au fichier sanitaire et social.

Infiltré, le 27 octobre dernier par la Brigade des mœurs, les limiers vont décider d’élucider ce réseau. Investissant les lieux, ils ont pris de court M. Guéye, surpris prenant des images pornographiques d’une fille. Les appareils ont été saisis et placés sous scellés.

En garde à vue, Médoune et sa bande, composée de près de 10 femmes identifiées par la Brigade, ont été déférés hier, au parquet, pour respectivement proxénétisme, traite de personnes, diffusion d’images à caractère pornographique et défaut de carnet sanitaire.

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