Coronavirus: l’OMS classe le Nigéria et 12 autres pays parmi les pays africains à haut risque
Le Nigéria et douze autres pays ont été répertoriés comme pays africains à haut risque pour le coronavirus par l’Organisation mondiale de la santé.
Le Nigéria, l’Algérie, l’Angola, la Côte d’Ivoire, la RD du Congo, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, Maurice, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, l’Ouganda et la Zambie ont été identifiés comme des pays africains ayant des liens directs ou un volume élevé de voyages vers la Chine.
La déclaration se lisait en parties;
«L’OMS a identifié 13 pays prioritaires (Algérie, Angola, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Éthiopie, Ghana, Kenya, Maurice, Nigéria, Afrique du Sud, Tanzanie, Ouganda et Zambie) qui ont soit des liens directs ou un volume élevé de voyages en Chine.
«Pour garantir une détection rapide du nouveau coronavirus, il est important de disposer de laboratoires capables de tester des échantillons et l’OMS aide les pays à améliorer leur capacité de test. Puisqu’il s’agit d’un nouveau virus, il n’y a actuellement que deux laboratoires de référence dans la région africaine qui disposent des réactifs nécessaires pour effectuer de tels tests.
«Cependant, des kits de réactifs sont expédiés dans plus de 20 autres pays de la région, donc la capacité de diagnostic devrait augmenter au cours des prochains jours. Un contrôle actif dans les aéroports a été mis en place dans la majorité de ces pays et, bien qu’ils soient les premiers domaines d’intervention de l’OMS, l’organisation soutiendra tous les pays de la région dans leurs efforts de préparation.
«Il est essentiel que les pays intensifient leur préparation et mettent notamment en place des mécanismes de contrôle efficaces dans les aéroports et autres points d’entrée majeurs pour garantir que les premiers cas soient détectés rapidement» .
L’OMS intensifie déjà les efforts de préparation aux nouveaux coronavirus dans la région africaine et aide les pays à mettre en œuvre les recommandations définies par le Comité d’urgence du Règlement sanitaire international qui s’est réuni à Genève, en Suisse, le 30 janvier. Elle a également déclaré que plus le virus est détecté rapidement, plus vite elle peut être contenue pour garantir qu’elle ne submerge pas les systèmes de santé des pays touchés.