Un bug informatique monumental laisse les voyageurs aériens sur le carreau
Les aéroports voient transiter des millions de passagers par an à travers leurs infrastructures, selon un ballet aérien bien rodé … finalement très dépendant de la fiabilité de systèmes informatiques. C’est ainsi que jeudi 28 septembre 2017, un bug paralyse le système de réservation aérienne (appelé dans GDS pour Global distribution system) Amadeus Altea. Celui-ci est considéré comme un standard de l’industrie : il est utilisé par plus de 124 compagnies aériennes, dont le groupe Air France-KLM. Parmi les aéroports touchés par la panne : Paris Charles de Gaulle, Londres, Frankfort, Zurich, Melbourne, Johannesburg, Singapour ou encore Washington (liste ouverte), selon des informations de la BBC.
Des délais d’enregistrement accrus
« Les équipes techniques d’Amadeus ont pris les mesures adaptées pour identifier la cause du problème et le résoudre le plus tôt possible et nous excusons auprès de nos clients pour les désagréments occasionnés », a affirmé la société, initialement créée en 1987 sous l’impulsion d’Air France, d’Iberia, de Lufthansa et de SAS, à travers un communiqué. Certaines compagnies aériennes clientes, telles qu’Air France-KLM, ont d’ores et déjà confirmé l’interruption momentanée du service. KLM a toutefois affirmé que des « problèmes similaires au check-in avaient déjà été rapidement résolus, de par le passé ».
Restera aux voyageurs à s’armer de patience en attendant la résolution du problème dans tous les aéroports concernés. Ce problème affecte également les réservations de vols aériens, qui demeurent encore difficile à réaliser.
L’enregistrement est toutefois possible, mais progresse beaucoup plus lentement. Et donne lieu à des scènes pittoresques, des billets étant même édités de manière manuscrite dans certain aéroport.