Afrique : « 170 millions d’enfants vivent en zone de conflits », (Save the children)

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Les ravages de la guerre sur les enfants, c’est le titre du troisième rapport l’Ong « Save the children » qui révèle des tendances choquantes en ce qui concerne les menaces qui pèsent sur la sécurité et le bien-être des enfants qui vivent dans des zones touchées par des conflits. En Afrique, on en dénombre au moins 170 millions d’enfants vivant en zone de conflits.

« En 2018, le nombre de violations graves avérées commises à l’encontre d’enfants a atteint un niveau record. 415 millions d’enfants à travers le monde vivent dans une zone en proie à des conflits, parmi lesquels 149 millions vivent dans des zones frappées par des conflits de forte intensité, où les affrontements font plus de 1 000 victimes par an », souligne le rapport.

« C’est en Afrique qu’on compte globalement le plus grand nombre d’enfants vivant dans des zones de conflit, avec 170 millions au total. En termes proportionnels, le Moyen-Orient se classe en tête, avec près d’un enfant sur trois dans la région qui vit dans une zone de conflit », ajoute la note, qui indique que les conflits sont de plus en plus dangereux pour les enfants ».

Et depuis 2010, on a constaté une hausse de 34 % du nombre total d’enfants vivant dans des zones de conflit, mais une hausse de 170 % du nombre d’incidents avérés de violations graves. S’il ne fait aucun doute que les enfants s’impliquent dans diverses activités dans le cadre de la conception des interventions humanitaires, ainsi que dans l’instauration et le maintien de la paix, leurs voix ne sont pas suffisamment entendues et leur potentiel continue de pâtir d’un manque de reconnaissance et de financement.

Parallèlement à ces chiffres globaux, ce tout nouveau rapport s’intéresse de plus près aux expériences différentes que vivent les garçons et les filles en temps de conflit, à travers une analyse sexospécifique des violations graves avérées, qui montre que : Les filles sont beaucoup plus exposées aux violences sexuelles et aux autres formes de violences sexistes, y compris au mariage des enfants et aux mariages précoces et forcés.

Les garçons ont bien plus de risques de se faire tuer, mutiler, enlever et recruter. Les perceptions sexospécifiques des conflits, associées à une persistance des rôles de genre, amènent à se concentrer sur les violations commises dans la sphère publique, qui touchent plus souvent les garçons et qui sont plus faciles à détecter et à vérifier que les violations commises dans la sphère privée.

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