Affaire Pistorius: le parquet sud-africain fait appel de la dernière condamnation
koumpeu.com-En Afrique du Sud, un nouvel épisode s’ouvre dans l’affaire Pistorius. Le parquet plaide, ce vendredi 3 novembre, devant la Cour suprême d’appel, pour demander à revoir la durée de la peine d’Oscar Pistorius. Le champion paralympique a été condamné en deuxième instance pour le meurtre de sa petite amie Reeva Steenkamp, tuée de plusieurs balles, le 14 février 2013.
Ce vendredi, le parquet présente de nouveaux arguments devant la Cour de Bloemfontein pour demander une peine plus lourde contre Oscar Pistorius. Le sportif avait été condamné pour homicide involontaire à cinq ans d’emprisonnement en première instance. Le parquet avait ensuite fait appel une première fois, avec succès puisque fin 2016, son crime a été requalifié en meurtre.
Mais en dépit de cette nouvelle condamnation, la peine n’a pas été beaucoup alourdie. La juge en charge du dossier a de nouveau retenu une série de circonstances atténuantes et condamné Oscar Pistorius à six ans de prison en deuxième instance. Une peine « incroyablement clémente » selon l’accusation, qui demande à ce que le sportif soit condamné à la peine plancher de 15 ans d’emprisonnement.
Vers un nouveau procès ?
Lors des audiences de la matinée, le parquet a notamment souligné qu’Oscar Pistorius n’a jamais « fait preuve de remords ». Il s’est bien excusé pour avoir tué la jeune femme, mais il n’a jamais reconnu avoir eu l’intention de la tuer.
Aucune décision n’est attendue dans la journée. Ce n’est que dans quelques semaines, seulement, que la Cour d’appel dira si elle valide la demande du parquet. Dans ce cas, il y aura un nouveau procès rapide devant la Cour d’appel de Pretoria où la sentence sera réévaluée.
Libération possible dès 2019
Pendant ce temps, Oscar Pistorius est derrière les barreaux en train de purger sa peine. En novembre 2016, il a quitté la prison centrale de Pretoria pour être transféré dans un centre pénitentiaire plus petit et adapté à son handicap.
A l’heure actuelle, le sportif peut espérer demander une libération conditionnelle dès 2019, lorsqu’il aura purgé la moitié de sa peine. Sauf si sa sentence est alourdie à l’issue de ce nouveau procès en appel.